Des citoyens de Ouled Yaïch se sont plaints de l'envahissement de leurs cités par les moustiques qui leur rendent la vie difficile. Plusieurs foyers alimentent la prolifération des ces insectes nocifs en transmettant des maladies et en empêchant les habitants de dormir tranquillement, notamment les bébés et les enfants. Il s'agit, entre autres, des quartiers périphériques de l'oued Béni Azza, envahis par les eaux usées, des déchets de tout corps et des herbages sauvages. L'absence d'opérations d'aménagement, d'entretien et de désinfection favorise la propagation des rats et des insectes. Les citoyens dénoncent la situation délaissée des caves des bâtiments qui sont inondées d'eaux usées et qui sont rarement nettoyées et désinfectées, ce qui laisse libre cours à la naissance de foyers d'insectes aux piqûres méchantes et vénéneuses. Ils se plaignent aussi de l'existence de véritables dépotoirs publics dans la cité. Les décharges ménagères ont été transformées en décharges publiques. Le manque de suivi et de contrôle a encouragé les commerçants, les artisans et les gens indélicats à venir de partout, surtout de nuit, décharger leurs détritus nocifs. Ceci favorise la naissance de toutes sortes de maladies et la multiplication des moustiques. Les ordures sont brûlées tôt dans la matinée, ce qui pollue l'environnement en rendant la respiration difficile. En cette période de début des grandes chaleurs, les habitants sont prisonniers dans leurs appartements. Ils ne peuvent pas ouvrir les fenêtres pour respirer un air pur pour «goûter» à la fraîcheur de la nuit. A ces effets des moustiques et des odeurs des ordures, viennent s'ajouter les problèmes de pollution soulevés par la lenteur des travaux en cours dans les cités et à proximité, notamment l'aménagement de deux boulevards. Poussière, circulation gênante, hygiène rendent la vie difficile aux usagers et commerçants. Si les travaux d'aménagement ont été favorablement accueillis par les citoyens après une longue attente en vue d'améliorer le cadre de vie, il n'empêche que leur lenteur devient agaçante et nuisible pour le confort des citoyens et même pour la santé.