La détérioration de l'étanchéité de l'immeuble a transformé le toit d'un appartement en tamis. Ne voyant rien venir, l'habitant de l'appartement troué ne peut que crier sa détresse. «Après les fortes chutes de neige du mois de février 2012, d'importantes infiltrations d'eau sont apparues au niveau de mon appartement situé au 5ème et dernier étage de l'immeuble A 10 de la cité Ammar Bekkakchi (ex 160/360 Logements) à Sétif. Aussitôt, le 8 février 2012, j'ai saisi la direction de l'OPGI en donnant toutes mes coordonnées (adresse, téléphones, etc.) en lui signalant la grave situation que je vivais», dira l'infortuné citoyen, qui enchaîne, non sans colère: «Devant son insouciance, j'ai transmis un rappel appuyé par le constat d'un huissier de justice, dont les conclusions et constatations ont été envoyées le 20 février 2012, qui reste sans réponse, car aucune réaction n'a été constatée, je n'ai jamais été contacté.» «Depuis, toutes les pluies qui se sont abattues sur la ville de Sétif se sont infiltrées dans mon appartement sans que ce responsable ou ses services, n'interviennent me poussant à des solutions d'urgence pour éviter l'inondation. Cela fait quatre mois que j'attends un contact ou une intervention des services concernés, vainement. Après un troisième écrit en date du 24 mai 2012, je pointe du doigt le directeur de l'OPGI qui n'est pas à son premier impair car par le passé pour un problème de moindre importance que l'actuel, il a mis plus de 8 mois pour instruire ses services, après une vingtaine de requêtes de ma part. Je considère l'inertie de ses services, donc de la sienne, comme du mépris à mon égard», fulmine cet habitant de la cité Ammar Bekkakchi, encombrée par d'innombrables problèmes d'insalubrité.