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«Obtenir un agrément OEA est un projet d'entreprise»
Georges Cantone. Attaché technique contrôle et facilitation à l'OMD
Publié dans El Watan le 09 - 06 - 2012

- Selon vous, les opérateurs économiques algériens sont-ils suffisamment prêts pour se lancer dans une démarche aussi complexe ? N'ont-ils pas besoin de s'outiller davantage, car devenir OEA implique des risques juridiques très forts ?
En effet, obtenir un agrément d'OEA suppose, préalablement au dépôt de la demande, une préparation conséquente, car il s'agit d'un projet d'entreprise associant, tout au moins pour une entité de taille significative, l'ensemble des services impliqués dans la chaîne logistique internationale (comptabilité, logistique, douane, sécurité).
Ceci dit, dans la mesure où les Douanes algériennes ont opté pour une démarche progressive en repoussant sine die l'entrée en vigueur du volet sécurité et sûreté et des exigences liées au process qualité (contrôle interne, reporting des irrégularités, évaluation permanente des procédures mises en place, traçabilité des flux dans les écritures), les opérateurs intéressés par le statut devraient bénéficier d'un répit conséquent, vraisemblablement de plus d'une année. J'ajoute que le cadre de normes Safe recommande, au bénéfice des PME, une approche souple pour l'appréciation des critères requis.

- Vous disiez que, outre l'accès facilité à divers avantages et simplifications douaniers, le statut d'OEA permet une reconnaissance mutuelle. Nos opérateurs titulaires seraient-ils vraiment reconnus en tant que tels dans les pays de l'UE ? Un accord en la matière avec l'Algérie pourrait-il rapidement se mettre en place ?
Dès l'entrée en vigueur du volet sécurité et sûreté, les négociations pourront être engagées en vue d'aboutir à un accord de reconnaissance mutuelle. A titre d'exemple, même si les situations ne sont pas strictement comparables, il est possible de citer le précédent que constitue l'accord de reconnaissance mutuelle signé il y a plus de deux ans entre la Jordanie et les Etats-Unis.
- Les opérateurs présents étaient nettement réceptifs au programme OEA. Interrogés, la plupart d'entre eux ont plus insisté sur les inconvénients à ne pas être OEA que sur les avantages à l'être. Leur souci majeur étant de se confronter à de nouvelles contraintes induites par le renforcement par l'UE des mesures de sûreté-sécurité. Leur souci est-il légitime ?
L'opinion des opérateurs que vous rapportez peut se comprendre. Toutefois, il s'agit d'une vision restrictive des effets produits par le statut d'OEA. Des avantages tangibles en matière de formalités et de contrôles douaniers sont octroyés. De plus, l'acquisition de process optimisés en matière de flux logistiques et de procédures douanières ainsi que la qualité d'acteur fiable de la chaîne logistique, reconnue sur le plan international, constituent un atout majeur pour la viabilité et le développement de l'entreprise agréée.


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