Aïn Beïda n'est plus la petite ville d'autrefois. Elle a pris de l'envergure, tant et si bien qu'elle subit à son corps défendant moult problèmes. Le plus dangereux, voire le plus meurtrier est le risque d'accidents en milieu urbain. Avec une population qui avoisine ou dépasse même les 200 000 âmes, il y a de quoi s'affoler, d'autant qu'avec la démographie, la circulation automobile s'est développée de façon notable. Elle commence même à poser problème. En effet, les sorties nord et sud connaissent un grand trafic, ce qui de temps à autre provoque des accidents. Il y a à peine deux mois, un jeune de 30 ans y a laissé la vie en voulant traverser la route qui mène vers Khenchela. En raison de l'important trafic connu sur ce tronçon, des citoyens nous ont fait part de leur inquiétude. Des pères de famille ont peur pour leur progéniture. Il y en a même qui souhaitent l'installation d'une passerelle de ce côté de la ville. Le même cas se pose pour la sortie nord où des accidents ont eu lieu par le passé. De ce côté-là encore, il faut ériger une passerelle, d'autant qu'une poste s'y trouve à proximité. En tout état de cause, tout doit être entrepris pour sécuriser les passants, surtout les enfants qui empruntent les rues à grande circulation pour rejoindre l'école ou le collège. Cela dit, en milieu urbain, on enregistre une recrudescence des accidents, dont la plupart surviennent aux entrées ou aux sorties des agglomérations. Ainsi, en est-il pour les bourgades de Bir Ouanas et Bir Rogaâ, toutes deux situées à proximité de la RN 10, laquelle connaît un intense trafic. Il faut relever aussi qu'à l'insouciance de certains conducteurs, s'ajoute l'absence de signalisation en milieu urbain. Enfin, des campagnes de sensibilisation sont à souhaiter à tous les niveaux, particulièrement à l'intention des enfants scolarisés. Beaucoup reste à faire de ce côté-là.