Les étudiants du département d'architecture observent depuis le 27 février dernier une grève de protestation suite à l'exclusion de quatre étudiants des projets d'atelier pour absence. Contacté par nos soins, le chef du département affirme que la mesure « a été prise dans le cadre du comité de département au regard du membre d'absence constatées : six ». A défaut de possibilité de dialogue avec l'administration pour se faire entendre, les protestataires ainsi que les organisations estudiantines ont dû chahuter le séminaire sur la lutte contre le tabagisme et la drogue qui se déroule au sein de l'université. En effet, le wali présent sur les lieux a pris langue avec un groupe pour régler le différend qui les opposait à l'administration. Les étudiants protestataires, notamment ceux de la deuxième et troisième années, rejoints depuis par ceux de la première année, qui jugent la mesure prise à l'encontre de quatre des leurs excessive et arbitraire posent en outre les problèmes du refus de l'administration du dialogue, de l'usage régulier par certains membres du staff de propos désobligeants, du déficit en matière d'encadrement, du manque de moyens pédagogiques et de l'inexistence d'excursions techniques et sorties sur le terrain. Alors que l'administration a reconsidéré les mesures prises à l'encontre de deux sanctionnés, les grévistes campent sur leurs positions et affirment que « l'exclusion de l'étudiant Ahmed B. n'est qu'une forme d'intimidation à l'encontre d'un délégué qui n'a fait que dénoncer la situation qui prévaut au sein du département ». Par ailleurs, les résidentes de la cité universitaire, à leur tour, protestent depuis quatre jours pour obtenir le départ du directeur de la cité universitaire qu'elles accusent de mauvaise gestion. Selon nos sources, la revendication est prise en charge et le nouveau directeur est en voie d'être nommé.