250 danseurs de hip-hop et 70 de ballet. 40 chanteurs. 40 comédiens. 100 membres de troupes folkloriques.300 professionnels. Soit 800 participants à la comédie musicale marquant le cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie (5 juillet 1962). Provisoirement intitulée «Héros», la comédie musicale, d'une heure et demie, réalisée par le chorégraphe libanais Abdelhalim Caracalla, soulignant l'Indépendance de l'Algérie, sera étrennée le 4 juillet prochain, officiellement par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en présence d'invités de marque. Les 5, 6 et 7 juillet seront des dates de représentations pour le public. Et ce, dans un théâtre de plein de air de Sidi Fred ayant, pour la circonstance, subi une grande opération de réfection et de relookage. Notamment l'extension de la scène de 100 m² à 1000 m² ainsi que l'apport d'une logistique de pointe en matière d'éclairage, scénographie, vidéo… Et ce, sous la direction d'un responsable technique italien. Sinon, les travaux sont effectués par des sociétés algériennes (entre autres TBEZ pour le ravalement en peinture). Ce spectacle est organisé et produit par l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), sous les auspices des ministères des Moudjahidine et de la Culture. A 16 jours de l'inauguration de cet événement, l'ensemble des médias ont été conviés, hier, à une visite guidée à la Coupole Mohamed Boudiaf du complexe olympique du 5 Juillet, où les 800 participants au «Musical» répètent. Dans une ambiance fébrile, Abdelhalim Caracalla dirige avec rigueur les répétitions. Il est intraitable ! Aussi, tantôt rappelant à l'ordre les danseurs tantôt arrêtant un tableau pour corriger ; il supervise ici une marche martiale française, là une déclamation du poète Zaïtout, ou encore là-bas un chassé-croisé de break-dancers représentant la Révolution algérienne. La comédie musicale proprement dite débute par un décor planté dans une université, et puis un flash-back vers les années 1950, 1960… Dans un point de presse, Lakhdar Bentorki, directeur de l'ONCI, déclarera : «Ce spectacle historique est à 100% algérien. Il y a une grande pression. Il faut des conditions et des moyens… La majorité des danseurs sont de jeunes amateurs à qui nous avons donné la chance…». Abdelhalim Caracalla étayera : «L'histoire algérienne et son patrimoine sont tellement riches qu'ils peuvent inspirer n'importe quel artiste ou chorégraphe étranger. Un symbole !».