Notre confrère, le quotidien Liberté, a célébré ses 20 ans d'existence, et ce, lors d'une grande réception organisée, mercredi soir, à l'hôtel El Aurassi, à Alger, en présence du personnel du journal, de confrères, d'amis de la presse, de ministres et de diplomates. Lors de cette célébration, le directeur de publication, Abrous Outoudert, dans son allocution, soulignera cette date charnière : «Le journal Liberté est né dans les années 1990, par nécessité et dans la douleur, la couleur noir et blanc, la mort, les massacres…Liberté s'inscrit dans le pluralisme. C'est un espace d'expression des démunis… En 20 ans d'existence, Liberté s'est fait une place réelle dans le paysage médiatique.» Issad Rebrab, président du conseil d'administration étayera : «Le journal Liberté, en ces 20 ans, s'est fait beaucoup d'amis. Une fidélité ! La condition sine qua non de Liberté : défendre la République avant tout et au-dessus de tout. Défendre toutes les libertés, d'opinion, de culte… Sans exclusion aucune. Je peux dire que j'ai réussi à mettre un titre éclairé moderne.» Paru pour la première fois le 27 juin 1992, Liberté a été fondé par quatre associés, dont trois journalistes professionnels : Ahmed Fattani, Hacène Ouandjeli, Ali Ouafek et l'homme d'affaires Issad Rebrab. Il a pour devise la phrase suivante: «Le droit de savoir, le devoir d'informer.» Le quotidien a payé un lourd tribut lors de la décennie noire avec 4 de ses journalistes assassinés par les groupes terroristes islamistes. Il s'agit de Ahmed Benkhelfallah, Hamid Mahiout, Zineddine Aliou Salah et Nordine Serdouk. Lesquels ont été honorés à titre posthume lors de cette cérémonie. Un documentaire présentant les 20 ans de Liberté a été diffusé. Bonne anniversaire ! Et longue vie à notre confrère !