Les critiques émises par Khalida Toumi, ministre de la Culture, à l'encontre de l'initiative de l'APC de Annaba d'inviter la chanteuse libanaise Elissa Khoury, dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, ont fait réagir le premier magistrat de la ville. «Nous n'avons pas de contrat direct avec la chanteuse Elissa Khoury pour la payer avec la chkara comme le prétend la ministre de la Culture. Notre interlocuteur est une agence événementielle algérienne», a précisé hier le docteur Abdallah Nabil Bensaïd, président de l'APC de Annaba (FLN), qui se dit étonné des propos de Khalida Toumi concernant son initiative. Poursuivant sa plaidoirie, le P/APC abonde : «Le paiement du cachet de la chanteuse ‘‘étrangère'' s'effectue par un chèque barré de 9,5 millions de dinars dans le compte bancaire de l'agence. En revanche, nous avons 15 000 billets à vendre à raison de 1000 DA la place, soit 15 millions de dinars de recette.» Il faut savoir, ajoute-t-il, que la convention a été établie par une commission élargie de 17 membres, dont des juristes et des financiers. «A Oran, une enveloppe de 190 millions de dinars a été allouée pour l'invitation de Kadhem Essaher (Irak) et Nadjoua Karam (Liban). Cette importante somme n'a pas, par conséquent, titillé l'esprit critique de la ministre de la Culture. Notre opération – concert de l'artiste libanaise Elissa Khoury, prévu le 2 juillet au stade Abdelkader Chabou de Annaba – a été effectuée dans la transparence et en toute légalité», a-t-il martelé.