L'opération d'éradication du dernier marché informel a été favorablement accueillie par les riverains qui étaient confrontés à un problème d'insalubrité publique. Une grande opération d'éradication du dernier marché informel a été entamée, hier, au niveau de la populeuse cité de «Sonatiba». Enclenchée tôt le matin par des policiers dont des brigades antiémeutes, l'opération n'a suscité aucune réaction violente chez les pseudo commerçants comme c'était le cas pour les précédentes opérations d'éradication qui ont eu lieu à «Volani» ou au centre-ville. Initié dans le cadre de la préservation de la salubrité publique, cette action a été favorablement accueillie par les riverains qui étaient confrontés à une saleté charriant dans son sillage des rixes au quotidien entre les commerçants informels. Menée par le commissaire chargé de la voie publique, M. Samir Gaouaou, l'action a permis de libérer le dernier espace squatté par les marchands de l'informel, surtout ceux des fruits et légumes. Des marchands venant, pour la plupart, de plusieurs wilayas avoisinantes. Ils viennent tôt le matin à bord de leurs véhicules chargés de différents produits à écouler dans ce marché et bloquent la voie publique aussi bien aux passants qu'aux automobilistes. Paradoxe d'une situation, le marché informel délocalisé se trouvait à proximité de deux marchés restés presque vides. De l'avis de ces certains commerçants, les autorités locales devraient leur trouver des solutions de rechange : leur offrir, en plus de l'espace approprié, les documents nécessaires pour régulariser leurs activités commerciales. Les responsables concernés, dont le chef de daïra et la direction du Commerce, tablent sur la réalisation de marchés dits parisiens, apprend-on. Annoncé depuis longtemps, ce type de marché a beaucoup tardé à voir le jour.