Une cinquantaine de personnes ont été arrêtées, ce jeudi 5 juillet à Alger : des chômeurs pour la plupart mais également des femmes appartenant aux familles de disparus, nous a déclaré une responsable au sein du SNAPAP. Les services de sécurité « ont traqué les manifestants venus de plusieurs wilayas du pays. Les personnes arrêtées se trouvent actuellement éparpillées dans trois ou quatre commissariats à Alger ». « Les autres se sont dispersés spontanément afin d'éviter d'être arrêtée », ajoute notre source. Après ces arrestations, une réunion improvisée a été organisée dans la matinée par les jeunes du comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) pour tenter de changer « leur stratégie de rassemblement ». Mais la réunion n'a finalement pas eu puisque les membres du comité ont été arrêtés par des policiers « très vigilants ». Par ailleurs trois jeunes chômeurs affiliés au comité national pour la défense des droits de chômeurs (CNDDC), avaient été arrêtés tôt le matin, ce jeudi 5 juillet à Alger par des personnes en civil, aux environs de 6h du matin, selon une source syndicale à Alger. Les jeunes chômeurs originaires respectivement de Ouargla, Laghouat et Chlef sont à Alger pour organiser une manifestation pour dénoncer leur situation socioprofessionnelle précaire. La date du 5 juillet a été choisie par eux pour "marquer les cinquante ans d'indépendance de l'Algérie". Notre interlocutrice syndicaliste au SNAPAP, que nous avons joint par téléphone, a déclaré que le sort de ces jeunes reste pour le moment « inconnu ».