Partis de Blida à 4 heures ce matin, les gardes communaux étaient encore à une bonne dizaine de kilomètres d'Alger à 13 heures. La dernière partie du trajet s'annonce mouvementée. Partis de Blida à 4 heures ce matin, les gardes communaux étaient encore à une bonne dizaine de kilomètres d'Alger à 13 heures. La dernière partie du trajet s'annonce mouvementée. Au niveau de Birkhadem, près d'un milier de policiers, plusieurs camions à eau anti-emeute et des dizaines de véhicules de police bloquent l'autoroute de Blida dans les deux sens. View Marche des gardes communaux in a larger map Au milieu du défilé de gardes qui s'étalent sur quelques kilomètres, se trouve Aliouat Lahlou, délégué national et représentant de la wilaya de Bouira. Il revendique 45 000 participants venus de 48 wilayas. Après avoir manifesté entre autre devant le siège de la wilaya de Bouira, les gardes sont passés à la vitesse supérieure avec cette action qui vise à "alerter l'opinion publique nationale et même internationale" sur la situation des gardes, selon Lahlou. Les revendications n'ont pas changé: reconnaissance des gardes communaux comme un corps armé ayant contribué à la lutte contre le terrorisme, versement de primes pour les heures supplémentaires, revalorisation du prix du panier et possibilité de retraite anticipée. Certains gardes communaux portent un sac à dos, d'autres des drapeaux. Il y en a en uniforme et d'autres en civil. Sous les ponts, ils s'arrêtent un moment pour reprendre des forces et reposer leurs pieds. Les enfants du voisinage leur apportent des bouteilles d'eau. Quelques automobilistes leur proposent de faire quelques kilomètres en voiture. Difficile de savoir si le chiffre de 45 000 marcheurs est correct. Une chose est sûre cependant: les hommes qui composent le cortège semblent déterminés à occuper le terrain à Alger. Il faudra pour cela qu'il franchisse le comité d'accueil posté à Birkhadem. À 15h50, les gardes communaux étaient toujours bloqués au niveau de Birkhadem par un important dispositif de sécurité. Lahlou a déclaré que les manifestants étaient “déterminés à forcer le passage”.