-La pastèque serait dopée et fait peur aux consommateurs Une rumeur s'est amplifiée ces derniers temps, faisant état d'un phénomène assez curieux. En effet, des revendeurs de pastèques et des agriculteurs bien installés évoquent, en catimini, une tendance à utiliser du mazout comme intrant ou ferment afin d'augmenter le volume des pastèques, en d'autres termes une manière d'agir sur le poids de ce fruit à la chair rouge gorgée d'eau et de gagner plus d'argent. Une information à prendre avec prudence, car il n'est pas exclu que des producteurs jaloux, ne possédant pas de puits pour arroser leur champ, soient derrière cette campagne. Outre le fait avéré que les producteurs recourent parfois aux eaux usées pour irriguer leurs parcelles, il n'est pas impossible que le mazout soit injecté comme produit de dopage dans un but strictement lucratif. Cela reste à confirmer auprès des laboratoires de contrôle, d'autant que le carburant cité est facile à détecter. -Où sont les prixdes brillants élèves ? Les brillants élèves des 81 écoles primaires de la ville de Sétif ont bouclé l'année scolaire sans être gratifiés d'un prix récompensant les efforts de toute une année. La commune, qui doit s'acquitter d'une telle mission, d'autant plus que la gestion des écoles lui échoit, fait l'impasse sur une telle opération pour la deuxième année consécutive. L'«oubli» n'a pas été du goût des parents des studieux potaches. Certains d'entre eux se sont approchés de nos bureaux pour dénoncer ce fait de prince : «L'année dernière, la commune avait avancé le prétexte du fournisseur. Cette fois, on veut nous faire croire que l'argent alloué aux prix a été affecté à la réhabilitation des écoles. Ce n'est pas une petite subvention de un ou deux millions de dinars qui va réhabiliter les écoles d'une aussi riche commune n'ayant d'yeux que pour des footeux, gratifiés par des milliards d'une municipalité qui excelle dans les deux poids, deux mesures», diront non sans colère des parents d'élèves dans l'attente d'un hypothétique prix. -Ces marchands qui bafouent toute légalité Les vendeurs illicites et anarchiques continuent de s'installer en plein centre-ville des différentes wilayas, occupant, d'une façon illégale et durable, un espace public qui ne leur est pas destiné, encombrant la circulation piétonne et automobile. Ce phénomène touche la quasi totalité des rues des wilayas. Ces marchands bafouent, par cette activité, les règles régissant la loi de la concurrence loyale. L'anarchie instaurée par le commerce informel a pris de l'ampleur, au point où les plaintes des citoyens indisposés fusent de toutes parts. Résidants, usagers, estivants, piétons et automobilistes, entre autres, expriment leur ras-le-bol quant à cette anarchie croissante qui règne dans les artères des grands centres à travers le pays. -Le transport privé abandonne ses clients Tant de fois décrié pour non-respect du cachier des charges, le transport privé a diminué de ses rotations pour cause de… congé. En effet, plusieurs propriétaires de bus ont abandonné leur ligne de transport pour, soit des vacances, ou tout simplement faire dans la location collective en direction des plages. Cette situation pénalise les passagers obligés de se rabattre sur d'autres moyens de transport. Il faut dire que le transport de nuit et du week-end est totalement nul, sans que les responsables du secteur, maintes fois alertés, interviennent pour contrer cette anarchie.