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les massacres se banalisent en Syrie
Près de 200 morts dans le village sunnite de Treimsa
Publié dans El Watan le 14 - 07 - 2012

Déchaînement de la terreur contre les Syriens. La ville de Treimsa près de Hama a vécu un jeudi sanglant. Elle a été le théâtre d'un massacre perpétré par l'armée du régime faisant un bilan très lourd de près de 200 morts, selon l'Observatoire syrien de droits de l'homme (OSDH).
Les coordinations locales de la révolution syrienne parlent d'un bilan qui dépasserait les 260 morts et plusieurs centaines de blessés. Les images montrées par les chaînes de télévision illustrent l'horreur du massacre. Des dizaines de corps calcinés et décapités. C'est le massacre le plus meurtrier depuis l'insurrection des Syriens contre le régime de Bachar Al Assad en février 2011. L'opposition évoque un «carnage» dont s'est rendu «coupable le régime sanguinaire de Bachar Al Assad».
La ville de Treimsa, située aux limitrophes des villages alaouites, a été encerclée dès jeudi matin empêchant les habitants de fuir avant d'être pilonnée par des hélicoptères de l'armée. Selon des témoignages cités par les agences de presse et des chaînes de télévision, le village de Treimsa a été «totalement encerclée par des tanks de l'armée du régime, ne laissant aucune possibilité aux habitants de fuir. Après les bombardements d'hélicoptères, l'armée a pénétré dans Treimsa en compagnie des «shabiha» (milice de la mort) qui commettent des massacres contre les civils. Selon toujours l'OSDH, les violences contre les civils se sont poursuivies jusqu'à hier en fin de journée.
«Infâme génocide»
L'opposition au régime de Damas, sous la bannière du Conseil national syrien (CNS), a dénoncé ce qu'elle qualifie du «plus infâme des génocides commis par le régime syrien». Dans son communiqué, le CNS a mis en cause également le Conseil de sécurité. «Nous faisons porter aux pays membres du Conseil de sécurité la responsabilité totale de la protection des Syriens sans défense et l'arrêt de ces crimes honteux», a accusé le CNS. Ce dernier a pressé le Conseil de sécurité de l'ONU à «agir vite» et de voter une résolution contraignante à l'encontre du régime. «Arrêter cette folie meurtrière qui menace l'entité de la Syrie, la paix et la sécurité dans la région et dans le monde nécessite une résolution urgente et tranchante du Conseil de sécurité sous le chapitre VII de la Charte de Nations unies, qui protège le peuple syrien.»
Le Conseil national syrien a exigé des enquêtes internationales sur les massacres commis en Syrie. Le président du CNS a appelé la Ligue arabe de «se réunir en urgence pour mettre un terme à la violence contre les Syriens, quitte à envoyer des forces composées uniquement des armées arabes». Le régime de Damas fait porter désespérément la responsabilité du massacre aux «groupes terroristes armés» et aux «médias assoiffés de sang», a rapporté l'agence de presse officielle Sana. L'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, s'est dit «choqué et effaré» par l'ampleur de la violence qui s'est abattue sur la ville de Treimsa.
«Il est plus important que jamais que les gouvernements ayant une influence l'exercent de façon plus effective pour s'assurer que la violence cesse immédiatement», a-t-il averti. Il a formellement accusé le régime de la responsabilité de la tuerie. Annan a estimé que «le gouvernement a violé son engagement de cesser l'emploi d'armes lourdes dans les centres de population». Il a également indiqué que la mission des observateurs de l'ONU est prête à se rendre dans la ville de Treimsa pour «vérifier les faits, si et quand les circonstances le permettront».
L'impuissance de la communauté internationale
La mission des observateurs a suspendu ses opérations «en raison du niveau inacceptable de violence sur le terrain», mais son chef, le général Robert Mood a déclaré, hier, que «les observateurs sont toujours stationnés dans les différentes provinces, peuvent voir ce qui se passe dans les environs et sont en relation avec les parties sur le terrain». Pendant que le régime poursuit son déchaînement criminel contre les populations des villes rebelles de la Syrie, les discussions au Conseil de sécurité sur un projet de résolution traînent en longueur. Elles patissent. Les 15 membres du Conseil de sécurité, en réunion hier à New York, étaient incapables de parvenir un accord.
L'impasse est totale sur le projet préparé par la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne, à la demande de Kofi Annan, et qui prévoie d'imposer un ultimatum de dix jours à Damas pour cesser d'utiliser ses armes lourdes, sous peine de sanctions prévues par l'article 41 de la Charte prévoyant des sanctions diplomatiques et économiques, notamment un embargo, mais sans recours à une intervention militaire. Mais le projet de résolution se heurte à une opposition de l'allié traditionnel du régime de tyran de Damas, la Russie, qui a réclamé une enquête sur cet événement qui sert, selon elle, «les intérêts de ces puissances qui ne cherchent pas la paix mais tentent obstinément de semer les graines d'un conflit interreligieux et civil sur le territoire syrien», a indiqué le chef de la diplomatie russe.
La France a appelé le Conseil de sécurité à «prendre ses responsabilités après le massacre de Treimsa». «Ce nouveau crime montre l'urgence d'une action forte du Conseil de sécurité de l'ONU», a déclaré le Quai d'Orsay. Washington, par le biais de son ambassadrice à l'ONU, Susan Rice, a évoqué un «cauchemar», et estimé que les violences à Treimsa illustraient «de façon dramatique la nécessité de mesures contraignantes en Syrie».
En somme, le régime de Bachar Al assad dans un déchaînement aveugle plonge la Syrie dans une spirale meurtrière. Après seize mois d'insurrection pacifique contre la dictature de Damas, les Syriens n'abdiquent pas. Ils résistent vaillamment contre la barbarie du régime.


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