C'est sous une abondante chute de neige que le Comité olympique algérien s'est déplacé à Tikjda où il a défendu ses positions en exposant ses principes de fonctionnement liés à la Charte olympique et ses convictions en rapport avec ses missions d'utilité publique et d'intérêt général. Son président, Mustapha Berraf, accompagné des membres du bureau exécutif, a exigé le respect des « textes » du mouvement sportif conformément aux règles de l'éducation olympique et a confirmé que la réhabilitation du Centre olympique du Djurdjura, entièrement brûlé et saccagé par toutes les hordes terroristes qui se sont succédé dans le carnage, est une contribution du mouvement sportif associatif au plan de relance du président de la République. Il a rappelé que le Comité olympique algérien aura été la seule organisation algérienne à construire un stade à 1800 m d'altitude, doté d'une piste d'athlétisme aux normes internationales et d'un terrain de football. Il a également insisté sur le rôle important qu'ont joué les pouvoirs publics, en particulier les walis de Bouira, de Tizi Ouzou et tous leurs cadres pour la réalisation de cette œuvre fastueuse qui recueille aujourd'hui l'admiration de tous. On doit reconnaître à tous les niveaux l'utilité de ce mouvement associatif qui, en plus du fait qu'il soit l'un des rares dans notre pays à apporter des contributions financières de l'étranger auprès des institutions internationales, s'implique dans le développement et l'émancipation du sport algérien à plein tube.Il a cependant prôné la sagesse et l'effort dans la performance tout en confirmant son attachement. Les fédérations et le mouvement sportif peuvent s'enorgueillir de cette œuvre, et l'histoire retiendra que le Comité olympique algérien a été la seule famille du monde associatif à avoir réalisé des infrastructures au profit de la jeunesse algérienne. Et même si certaines personnes ne cessent d'avoir des propos malveillants en comptant sur le vieil adage « calomniez, il restera toujours quelque chose. » Le Comité olympique algérien a une nouvelle fois démontré qu'il reste une institution essentielle pour l'Algérie et ses plus dignes enfants, et c'est à partir de son Centre olympique qu'il a demandé aux pouvoirs publics de réhabiliter Seraïdi, la merveille de la capitale de l'Est algérien.