Des milliers d'habitants des villages Ait Abdelmoumène, Cheurfa, Ait El hadj Ali, Ait Graiche, Tisiguemt, El Djama et TaddertOufella, dans la commune de TiziNtléta (daïra de Ouadhia) souffrent, depuis mai dernier, de la rareté de l'eau potable. Ainsi, après une assemblée générale, les comités de villages ont rendu publique une déclaration dans laquelle sollicitent instamment les responsables de l'Algérienne des Eaux (ADE) à assurer une distribution régulière et équitable de l'eau pour leurs localités. Un membre du comité de Tassoukit indiquera à ce sujet : «Nous avons rencontré la semaine dernière le premier responsable de l'ADE de TiziOuzou, qui nous a promis de faire de son mieux pour atténuer nos souffrances en la matière, mais à ce jour nous ne voyons rien venir». A signaler que les quantités d'eau promises aux villageois sont de l'ordre de 2 000 m3/ jour. Néanmoins, la distribution de ces quantités n'est pas respectée. Même si l'eau arrive au village Tassoukit par exemple, des centaines de foyers situés sur les hauteurs ne reçoivent pas la moindre goutte. Devant cette situation, les pères de familles n'ont pas d'autres choix que d'acheter ce liquide vital par citernes tractables à 2 000 DA l'unité de 3 000 litres. Ainsi, tout ce village est soumis quotidiennement à des va-et-vient des tracteurs et des camions-citernes acheminant de l'eau. Aussi, les habitants de Tassoukit appréhendent des jours encore plus durs, avec la cherté caractérisant le marché à la veille du mois de ramadan, en plus d'énormes autres dépenses que nécessite cette période.