Une soixantaine de personnes ont été victimes d'agression à l'arme blanche suivie de vol durant les cinq premiers jours de ce mois de Ramadhan. Une soixantaine de personnes ont été victimes d'agression à l'arme blanche suivie de vol durant les cinq premiers jours de ce mois de Ramadhan. Les victimes ont été évacuées vers les différents services d'urgence du CHU d'Oran, de l'hôpital d'El Mohgoun et celui d'Aïn El Turck. Le service des urgences médico-chirurgicales de l'établissement hospitalier d'Oran reçoit à lui seul une moyenne de 6 victimes d'agression quotidiennement. L'insécurité qui sévit ces derniers jours à Oran ne laisse personne indifférent. La petite délinquance prend de l'ampleur et les services sécuritaires font face à une recrudescence phénoménale qui plonge beaucoup d'Oranais dans une psychose sans précédent. Les procédés sont les mêmes : l'agresseur utilise souvent une arme blanche pour menacer sa victime afin de la délester de tout ce qui pourrait représenter une valeur pour le voleur. Souvent, la victime résiste et le voleur n'hésite pas à utiliser la force. Les lieux de prédilection de ces voleurs, notamment durant le mois de Ramadhan, sont les banques. Autres lieux de prédilection des voleurs : la poste où ils n'hésitent pas à agresser un père de famille venu retirer les quelques billets de sa paye. Les arrêts de bus sont également un lieu propice pour ces voleurs. Toutefois, un constat mérite d'être fait, les vols à la tire se font de plus en plus rares car le citoyen est devenu plus vigilant, ce qui explique ce recours aux agressions physiques pour obliger la victime à céder. Les automobilistes, eux, sont également devenus des cibles de choix pour les voleurs. La plupart des agressions sont commises dans les quartiers populaires de la ville réputés pour être des quartiers chauds, à l'exemple de M'dina J'dida, Haï Nasr (ex-Derb) et Haï Yaghmoracen (ex-St Pierre). Toutefois, la violence n'est plus l'apanage de ces quartiers défavorisés, elle s'est généralisée à tous les secteurs même les plus huppés de la ville. Et pourtant, en matière de lutte contre la violence urbaine et la criminalité, d'importants dispositifs ont été annoncés par les pouvoirs publics concernés. Signalons que, depuis le début de l'année, près de 600 personnes ont été victimes d'agression à l'arme blanche suivie de vol. Durant la même période, une dizaine de personnes agressées ont succombé à leurs blessures.