L'option Henri Stambouli est-elle remise en cause ? La question est d'actualité depuis la rencontre Guidoum-Haddadj. Alors que le choix (Stambouli) de la FAF semblait acquis, l'incertitude plane sur ce dossier depuis dimanche. Le ministre de la Jeunesse et des Sports et le président de la FAF se sont séparés sans avoir tranché la question de l'identité du sélectionneur. A priori, elle a été remise à une date indéterminée. Hamid Haddadj, qui avait bien avancé dans ce dossier, se retrouve à la case départ, alors que le temps qui nous sépare de la rencontre Guinée-Algérie avance à grands pas. Les deux parties (MJS-FAF) sont conscientes de cette donne (retard), mais au lieu de la combler, elles se contentent de s'observer et d'avancer leurs pions. Si la FAF a dévoilé une partie de son plan de recrutement (Stambouli-Guendouz), la tutelle, elle aussi, doit avoir une carte dans sa manche. Elle aurait pour nom la paire Gress-Kourichi. Alors que Hamid Haddadj s'entretenait à Paris avec des entraîneurs français (Claude Leroy, Henri Stambouli, Gilbert Gress), des personnes gravitant autour du football, sans fonction officielle, se démenaient à partir d'Alger pour parasiter la démarche du président de la FAF, promettant à leurs interlocuteurs d'intercéder auprès de « décideurs » pour entériner ce choix. Le fait que l'option Henri Stambouli, qui est le choix initial de la FAF, ne s'est pas encore concrétisée donne plus de poids à la thèse évoquée. Sur ce chapitre, les responsables de la FAF doivent prendre leurs responsabilités et ne pas se laisser imposer une solution préconisée par des cercles qui ne seront pas comptables de ce choix au moment de dresser les bilans. La mission de choisir un sélectionneur incombe au bureau fédéral. Il doit l'assumer entièrement, sans concession et ne céder aucun pouce de ce « pouvoir », même pas à ceux qui « vivotent » à l'ombre d'une quelconque « autorité ».