La question du choix du nouveau sélectionneur est en voie de règlement. » C'est ce que nous a révélé une source proche de la fédération. Le président de la FAF, Hamid Haddadj, a mis à profit son récent séjour en France, à l'occasion de la rencontre Algérie-Burkina Faso (0-0), pour s'entretenir avec des entraîneurs français susceptibles de diriger l'équipe d'Algérie. Trois coachs étaient inscrits au calendrier du patron du football algérien. Claude Leroy a été le premier hôte. Après le tête-à-tête Haddadj-Leroy, les deux hommes se sont séparés sans avoir conclu un quelconque accord. Claude Leroy a avancé des arguments qui n'encouragent pas Hamid Haddadj à envisager son recrutement. Il est sous contrat jusqu'en mai prochain avec la Fédération de la RD Congo qui ne lui a pas encore versé toutes ses indemnités. La FAF est contrainte à mettre une croix sur cette option. Pierre Lechantre, dont le nom a été cité en premier, n'a pas trouvé grâce aux yeux des responsables de la fédération. Après l'épisode Claude Leroy, la piste Henri Stambouli a pris plus de consistance. Il a laissé une bonne impression à Hamid Haddadj lors de leur entrevue, mercredi à Paris. Le jeune entraîneur (45 ans), d'origine algérienne, a un CV qui peut faire basculer la balance en sa faveur. Malgré son jeune âge, il jouit d'une appréciable expérience. Il a dirigé deux sélections africaines, la Guinée et le Mali, qu'il a conduites aux demi-finales à la CAN 2004. Au chapitre clubs, il a officié à l'O Marseille qu'il a fait accéder en première division, Sedan, Sion et le Servette Genève (Suisse), Las Palmas (D2 Espagne), Club africain (Tunisie), Raja de Casablanca et enfin Charika (pays du Golfe) qu'il vient juste de quitter. Après Henri Stambouli, le président de la FAF a rencontré, jeudi, Gilbert Gress. L'ancien coach de Strasbourg, Metz, clubs et sélection de Suisse lui aussi est un candidat potentiel dans la mesure où son discours et ses ambitions cadrent avec ceux du président de la FAF. Une dernière candidature est entrée en scène. Il s'agit du Français Patrice Neveu qui était à la tête de la Guinée, lors de la CAN 2006. Le président de la FAF est rentré à Alger avec quatre dossiers qu'il soumettra à ses collègues du bureau fédéral avant de soumettre l'option choisie à l'approbation du ministre de la Jeunesse et des Sports qu'il devrait rencontrer dans les prochains jours. A priori, tout plaide en faveur d'Henri Stambouli. Ce sera probablement le choix de la fédération. Cette dernière doit faire son choix dans les meilleurs délais dans la mesure où les Verts ouvriront la compétition contre la Guinée, le 3 septembre prochain. Qui secondera le sélectionneur ? Tout indique que le choix est en voie de concrétisation. Mahmoud Guendouz semble bien placé pour être l'entraîneur algérien qui intégrera le prochain staff technique si la responsabilité de celui-ci est confiée à un entraîneur étranger.