Privés de revenus conséquents par le fait d'un mois de Ramadhan venu empêtrer en pleine saison estivale leurs bonnes affaires, hôteliers, restaurateurs et commerçants s'apprêtent à retrouver le dynamisme de leurs activités juteuses. Après cette période de disette, certains se frottent déjà les mains à l'idée de retrouver une clientèle prête à toutes les dépenses pour savourer des vacances en bord de mer. Des hôteliers, contactés au début du mois de Ramadhan, ont indiqué s'attendre à un redémarrage de leur activité, pendant que d'autres ont avoué qu'ils affichaient déjà complet pour l'après l'Aïd. Les restaurateurs, grands perdants de cette parenthèse du Ramadhan, sont également sur le qui-vive pour se remettre au rythme du gain. «J'espère que ça redémarre, car après un mois de fermeture, j'ai hâte de revoir mes clients, d'ailleurs ils me manquent beaucoup», avoue, sur un ton d'humour, un des ces nombreux restaurateurs de la ville de Jijel, qui guette un dernier rush des estivants. La cohorte de vacanciers est attendue pour l'après l'Aïd, alors que l'arrivée d'autres groupes d'estivants risque de se prolonger jusqu'à la rentrée scolaire, selon les prévisions de certains. Après un repos forcé qui aura duré un mois, Kotama, la célèbre plage du centre ville, le Grand phare, le Rocher Noir, les Aftis, les Grottes et les villes de Ziama Mansouriah et El Aouana, ne sont plus que dans l'attente de se replonger dans l'effervescence et l'ambiance qui les a caractérisées au mois de juillet.