L'affaire des documents disparus d'un dossier déposé au greffe de la cour de justice de Annaba vient de connaître un rebondissement avec la suspension de fonctions du procureur général adjoint et d'un avertissement infligé à un des magistrats en charge de l'affaire dite « 45 kg de drogue ». Le dossier en question porte sur la condamnation à une peine de 12 années de prison ferme en première instance, réduite à 5 années en deuxième instance, du principal accusé qui bénéficiera de l'acquittement en troisième instance après appel auprès de la Cour suprême. Lors de ce dernier procès, le représentant du ministère public avait requis l'application de la loi. Ce rebondissement, que le procureur général s'est refusé à confirmer ou infirmer, fait l'objet, depuis hier, de toutes les discussions dans le corps des magistrats et des membres du barreau de Annaba. Rappelons que lors d'une émission de la radio locale, le représentant du premier responsable de la cour de justice de Annaba avait reproché aux journalistes de ne pas se rapprocher de son institution pour une information crédible et objective.
