Ce jeune garde des photos souvenirs avec Idir, Cherif Kheddam, Aït Menguellet, Takfarinas, Ferhat Imazighen Imoula, Akli Yahiatene, Farid Ferragui, Rachid Mesbahi, Amar Koubi, Cherifa, Kamal Hamadi, Malika Domrane, Abdelkader Chaou et Baâziz, entre autres. Fan inconditionnel de Matoub Lounès, Mohammed Amies, appelé communément «Watanabi», possède beaucoup de souvenirs avec plusieurs anciens artistes algériens, notamment avec le «rebelle». «J'ai connu Matoub quand j'étais lycéen et, depuis, j'ai assisté à tous ses galas. Puis, il y une certaine amitié est née entre lui et moi», nous dira ce jeune natif du village Ighil Ighes, dans la commune d'Iflissen (Tigzirt), et qui est actuellement établi à Montreuil, en France. Watanabi a, en effet, des dizaines, voire des centaines de photos prises avec des icônes de la chanson kabyle, comme Cherif Kheddam, Brahim Izri, Salah Sadaoui qu'il a rencontré en France, notamment au Palais berbère de Paris, où il travaillait. Mohammed Amies garde aussi des photos souvenir avec Idir, Lounis Aït Menguellet, Takfarinas, Ferhat Imazighen Imoula, Akli Yahiatene, Farid Ferragui, Rachid Mesbahi, Amar Koubi, Cherifa, Kamal Hamadi, Malika Domrane, Abdelkader Chaou et le célèbre percussionniste, Rabah Khalfa, ainsi que le batteur Arezki Baroudi. Ce jeune féru de la chanson kabyle, qui garde toujours un attachement viscéral à sa culture ancestrale, a rencontré également de nombreux autres hommes de culture, à l'image de Bessaoud Mohand Arav, Mohamed Fellag, Saïd Hilmi et Yahia Ben Mebrouk, connu sous le nom d'artiste «L'apprenti» dans le film L'inspecteur Tahar. Notons aussi que Watanabi a pris également des photos avec d'anciens footballeurs de la JSK et l'équipe nationale. D'ailleurs, sur son mur Facebook, on peut retrouver, entre autres, une photo avec Rabah Madjer, prise il y a plus de vingt ans à l'hôtel Lalla Khedidja de Tizi Ouzou. Mais, la part du lion dans les albums de cet enfant d'ifflissen est réservée à des souvenirs avec le chantre de la chanson kabyle, Matoub Lounès qui a été assassiné par les forces du mal, un certain 25 juin 1998, à Tala Bounane, sur la route de Beni Douala. «C'est un devoir de garder tous ces souvenirs avec les maîtres de la chanson kabyle et d'autres hommes de culture, dont certains ne sont plus de ce monde. Ces albums, je vais les garder éternellement, car ils constituent un grand trésor pour moi», nous dira Mohammed Amies, que nous avons rencontré fin juillet dernier à Bagnolet, en France, où il tient un restaurant avec le chanteur kabyle Amirouche. «Nous organisons régulièrement, dans cet établissement, des spectacles avec des artistes connus. Nous voulons faire de ce restaurant un carrefour de la musique kabyle et un lieu de convergence pour nos émigrés», ajoute-t-il. Par ailleurs, avant de partir s'installer en France, Mohammed Amies était un élément très actif dans le mouvement associatif dans la région de Tigzirt, notamment au club sportif amateur d'Iflissen.