Les relogés du bidonville Tabeg El Kelb contre le loyer Une centaine d'habitants de la nouvelle cité des 600 Logements individuels d'El Alia, se sont rassemblés, hier matin devant le siège de la wilaya de Biskra pour demander une entrevue avec le chef de l'exécutif pour l'informer de l'injustice dont il serait victimes du fait que 378 de leurs voisins, relogés en 2006 à la même cité, ne sont pas soumis au paiement d'un loyer, tandis qu'eux, soit 222 bénéficiaires du même plan de résorption de l'habitat précaire, recasés en 2011, sont harcelés par l'OPGI qui leur réclame un loyer annuel de 1840 DA. Ne comprenant pas les causes de ce traitement différencié entre des habitants au même statut de défavorisés sociaux, ces anciens occupants du bidonville de Tabeg El Kelb (Tobaggo) ont été orientés vers l'OPGI, où leurs représentants ont été reçus par son directeur qui leur a promis que leurs récriminations et leur souhait de ne pas être astreint à s'acquitter d'un loyer seront transmis à la tutelle dans les plus brefs délais.
Détournement de devises au CPA Accusé de détournement d'importantes sommes en euros, un cadre de l'agence CPA de Biskra a été suspendu dernièrement de ses fonctions, tandis que sa hiérarchie a déposé une plainte à son encontre, a-t-on appris de sources concordantes. Le mis en cause aurait utilisé de faux documents et des passeports de personnes fictives pour subtiliser, depuis environ cinq ans, des allocations touristiques. Ces malversations entachant la réputation du sérieux des employés locaux de cette institution financière ont été mises au jour par des contrôleurs dépêchés de la direction du CPA de Batna. Les investigations se poursuivent pour déterminer avec exactitude le montant des sommes détournées et identifier, au demeurant, les complicités internes dont auraient pu bénéficier le cadre incriminé.
Un déficient mental retrouvé mort à Djemorah Lundi soir, le nommé H. Saïd, âgé de 54 ans, sans travail, car souffrant d'une déficience mentale, a été découvert mort dans son domicile, situé dans la commune de Djemorah, à 38 km au nord de Biskra. La dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l'hôpital Bachir Bennacer pour une autopsie ordonnée par le procureur de la République. Augmentation en catimini du prix du pain Sans communiqué officiel faisant état d'une quelconque augmentation du prix du pain, les boulangeries vendant la baguette à 7,50 DA sont devenues rarissimes à Biskra. La plupart d'entre elles, pour ne pas dire la quasi-totalité, n'appliquent plus les prix réglementés. La baguette ordinaire est à 8,50 DA et celle dite «améliorée» à 10 DA. Avant de proposer le pain amélioré, les boulangers ont commencé par jouer sur le poids et les dimensions de la baguette qui ressemble désormais à un petit pain de 40 cm. Pour justifier le prix du pain amélioré, la nouvelle astuce consiste à éparpiller des grains de sésame ou des pépites de nigelle sur la croûte extérieure. Certains opèrent cette augmentation en catimini par le fait que, selon eux, «l'Etat soutient le prix de la farine alors que le pain ne se fait pas seulement avec ce produit, mais avec de l'eau, de l'électricité, de la levure qui sont tous des matières premières influant sur son coût de fabrication, sans oublier la rareté de la main-d'œuvre de plus en plus exigeante en terme de salaire». A vrai dire, les mitrons souhaitent dégager de leur activité des marges bénéficiaires plus importantes pour «pouvoir continuer d'exister et d'exercer», vu que leurs frais ne cessent d'augmenter depuis de longues années sans que le prix du pain ne suive cette tendance haussière, feront-ils remarquer pour leur défense.