Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mohamed Tahmi (53 ans), professeur en cardiologie (chef de service au CHU de Tizi Ouzou), qui a remplacé Hachemi Djiar, est une figure très connue dans les milieux du sport algérien. Il avait présidé la fédération algérienne de handball (FAHB) pour un mandat de quatre années (1998-2002) sous l'ère des ministres de la jeunesse et des sports, Aziz Derouaz et Abdelmalek Sellal. Mohamed Tahmi, qui était à l'époque en course avec Rahmouni pour briguer un second mandat à la tête de la Fédération de handball, a été victime d'un trafic opéré au moment du dépouillement des bulletins de vote. Un trafic qui a d'ailleurs provoqué l'annulation de l'AGE de la FAHB. Touché dans son amour-propre, il a renoncé à se représenter suite à l'invalidation de la première AGE. Le nouveau ministre des sports, qui a fait ses premiers pas dans le handball à l'âge de 13 ans au Central jeunesse sportive (CJS), sous la conduite de Aziz Derouaz, a évolué par le suite en seniors au sein du NADIT (ONACO) et au NA Hussein Dey. Sur le plan professionnel, Mohamed Tahmi est un cardiologue de qualité. Il a exercé au centre national de la médecine du sport (CNMS), avant de rejoindre l'hôpital de Tizi Ouzou. Il est le président du groupe algérien de la médecine et traumatologie du sport (GAMETS) créé en 1993. L'ancien ministre de la Jeunesse et des sports, Aziz Derouaz, n'est pas le dernier à se féliciter de la nomination de Mohamed Tahmi comme ministre de la jeunesse et des sports. Il dira à cet effet : «C'est un homme qui vient du secteur, il connaît le sport et tous ses rouages. Malgré ses charges et obligations professionnelles, il est toujours resté proche du sport et à l'écoute des sportifs. Sa nomination est un acquis pour le mouvement sportif national.» De grands chantiers attendent le nouveau ministre, qui va prendre ses fonctions dans un contexte difficile marqué par une effarante régression des performances des athlètes et sélections nationales. Il va devoir trouver les remèdes appropriés pour redresser le sport algérien. Vaste programme qu'il va devoir entamer, en accordant une attention particulière aux structures qui ne sont plus au diapason des attentes.