Une enquête déclenchée le 1er septembre par la division Centre de la police judiciaire d'Alger a permis, dans un premier temps, l'arrestation de trois individus âgés de 30 à 44 ans s'adonnant à la commercialisation de psychotropes et de drogue dure (héroïne en capsules) dans le quartier de Belouizdad (Alger). Il a été saisi, lors de l'interpellation, 1,75 gramme, un indice qui a amené les enquêteurs à approfondir les investigations et remonter la filière au réseau tout entier composé de 5 individus (âgés de 30 à 38 ans) dans divers quartiers de la capitale, Bir Mourad Raïs et Staouéli. La saisie opérée à partir du 4 septembre compte 75 capsules d'héroïne, ce qui équivaut à un poids de 60 g, ainsi que des comprimés de Subitex. Un véhicule de marque VW Golf a été également immobilisé pour les besoins de l'instruction. Une somme d'argent importante a été mise sous scellés par les enquêteurs de la division Centre. Les mis en cause ont été présentés au parquet de Hussein Dey le 9 septembre 2012 et placés en détention préventive. Un bilan de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, relatif aux saisies de stupéfiants et de substances psychotropes à l'échelle nationale, a montré une évolution dangereuse qui risque de faire de l'Algérie, dans quelques années, un pays de large consommation. Le travail d'anticipation des services de lutte contre les stupéfiants y est pour beaucoup dans ces démantèlements, notamment ceux opérés dans les wilayas frontalières, en matière de recherche, d'investigation et de formation de qualité. Comme à Alger, la DGSN est particulièrement vigilante dans les villes à forte densité de population propice à la propagation de ce fléau.