Depuis la rentrée scolaire 2012-2013, des parents d'élèves, agissant à titre individuel ou par le biais du mouvement associatif scolaire, ont montré leur inquiétude quant à la surcharge des salles de classe, tous cycles confondus. Des directeurs d'établissements passent ainsi la plupart de leur temps à recevoir des parents d'élèves pour des dossiers de transfert ou d'accueil de nouveaux élèves. Pour leur part, les professeurs comme les enseignants des trois paliers de l'enseignement dénoncent ce phénomène de la surcharge des salles de classes, qu'a déjà vécue Oran dans les années 1980. A cette époque, des salles de classes accueillaient, comme maintenant, entre quarante et quarante-cinq élèves, surtout dans le cycle primaire. «Face à cette situation, on n'arrive plus à assurer correctement le suivi des cours sans oublier l'aspect de la discipline dans une salle de classe pleine à craquer surtout pour ceux qui ont des examens de fin d'année». Des parents ont organisé, en fin de semaine, un rassemblement de protestation devant l'établissement pour dénoncer ce phénomène qui est vécu dans l'école primaire «Chahid Djellouli Mohamed», de Fernanville, à Bir El Djir. La directrice de cette école primaire, contactée à ce sujet, reconnaît les faits et compatit avec ces parents d'élèves, surtout pour ceux qui ont des examens de fin d'année. Mais, a-t-elle déclaré, elle est obligée de gérer l'établissement dans la situation actuelle dans l'attente de jours meilleurs ou la réalisation de nouveaux locaux scolaires pour la prochaine rentrée.