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Trop cher le couffin !
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Publié dans El Watan le 27 - 09 - 2012

L'ascension fulgurante des prix des produits alimentaires laisse perplexes les petites et moyennes bourses.
Une hausse inexplicable pour les consommateurs. Les vendeurs de détails, quant à eux, estiment que c'est au niveau du marché du gros que se décident les prix. «Nous n'y sommes pour rien dans cette hausse vertigineuse. Nous ne voulons que travailler. La hausse des prix ne nous arrange pas. Mais que voulez-vous qu'on fasse ? La situation nous dépasse», se justifie un vendeur de légumes au marché Rédha Houhou (ex-Clauzel) à Alger-Centre. Les chefs de famille qui sillonnent les allées des étals des fruits et légumes se disent ahuris par cette hausse qui se maintient. Les prix sont tous les mêmes. Sur certains étals, on affiche une petite différence par rapport aux autres.
Mais au détriment de la qualité. Certains produits sont carrément à jeter. Mais les vendeurs continuent à les proposer aux clients qui, par manque de moyens financiers, finissent par les acheter. Au marché Rédha Houhou, les prix des légumes se sont envolés. La pomme de terre, dont la qualité laisse à désirer, s'affiche à 70 DA, l'oignon, qui est à la base de la plupart des plats algériens, est proposé à 50 DA. Les prix de ces deux légumes de base sont les moins chers comparativement au prix de l'haricot vert cédé entre 140 et 160 DA. La hausse des prix des produits importés, notamment les fruits, s'explique par le coût du transport et les taxes imposées. Qu'en est-il des produits locaux ? Leur prix n'échappe pas à cette frénésie. Les prix des fruits sont entre 100 et 200 DA le kilogramme. Sur l'affiche portant le prix, le vendeur prend soin de mentionner que c'est une production locale.
«Faire ses courses, cela fait peur»
«Raisins, muscat local, extra sucré, 200 DA», lit-on sur une affiche. «Faire le marché, cela fait peur», avoue une mère de deux enfants percevant un salaire de 40 000 DA. Cette dernière regrette que ses enfants ne puissent pas profiter des vertus des légumes qui deviennent inaccessibles. «On se rabat sur les pâtes. Mais ce n'est pas évident quand on a des gosses», reconnaît amèrement cette dame qui n'a pas fait encore ses emplettes. Elle se montre hésitante à chaque fois qu'elle approche un étal. Hakim, père de famille, estime que se permettre un plat composé de légumes, un morceau de viande et un fruit, coûte sans exagération 2000 DA pour une famille de quatre personnes. Quelles sont les raisons ayant fait du produit local le produit le plus cher ? Le produit local se fait de plus en plus rare sur les marchés.
«C'est le déséquilibre entre l'offre et la demande qui fait que les prix des produits locaux restent élevés», explique M. Boulenouar, porte-parole de l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Même constat au marché de Belcourt. A la différence du marché ex-Clauzel, dans ce quartier populaire, ce ne sont pas tous les vendeurs qui ont pris le soin d'afficher les prix, pourtant la réglementation l'exige.
Le déséquilibre entre l'offre et la demande influe, certes, sur les prix. Mais ce facteur est-il réellement le seul à être responsable de l'augmentation durable des prix de tous les produits alimentaires, y compris les céréales ? D'après le porte-parole de l'UGCAA, le déficit entre l'offre et la demande a été enregistré depuis des années. Les politiques adoptées par le ministère de l'Agriculture ont toutes été vouées à l'échec. Evaluant ce déficit, l'UGCAA estime qu'un déficit de 20% est enregistré au niveau de l'approvisionnement en pomme de terre. D'après les dires de ce commerçant, l'importation de ce tubercule annoncée par le ministère de l'Agriculture n'est pas une solution.


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