L'organisation de la soirée du malouf du 30 mars, animée par de grands noms de ce type de musique dont Mohamed Tahar Fergani, est une autre ouverture culturelle, après le club du jeudi, que nous propose la direction de la culture de Annaba. Une soirée et bien d'autres manifestations culturelles programmées tout au long de l'année, qui annoncent que le mur d'époque mis en place par des fossoyeurs de la culture a été détruit. Jusque-là menacé d'asphyxie, le palais de la culture devrait, grâce à cette ouverture et au dynamisme de Mlle Menadjlia sa directrice, réaliser ses ambitions avec l'accroissement de ses activités, le nombre de ses productions lyriques, œuvres artistiques, expositions et rentabiliser une entreprise culturelle que les aléas des subventions publiques mettaient perpétuellement en danger. Maître d'œuvre de ce qui semble être le renouveau de la culture sous toutes ses formes dans la wilaya de Annaba, Driss Boudiba, obnubilé par la relance des activités de son secteur, ce directeur de la culture a le sens de l'analyse des situations, de la planification et de l'organisation. En plus d'offrir aux mélomanes les musiques qu'ils aiment, à savoir le malouf, le chaâbi, le raï, le rap, le techno, le classique..., il organisera du 25 au 30 mars 2006, en collaboration avec l'association Echoula (la flamme) El Hadjar, une caravane culturelle. Y prendront part des musiciens, chanteurs, artistes et comédiens en provenance des wilayas de Béjaïa, Oran, Annaba et Alger. Durant six jours, les caravaniers seront mis au contact du public des communes de Chorfa, Chetaïbi, Aïn Berda et Annaba. Ils ponctueront leurs activités en animant le club du jeudi culturel du 30 mars au palais de la culture Mohamed Boudiaf de Annaba.