Eu égard à la situation dramatique dans laquelle se trouve le patrimoine algérien, il est proposé l'organisation des états généraux du patrimoine et la mise en place d'un observatoire, impliquant experts, journalistes et représentants de la société civile. Plusieurs projet sont sortis de la rencontre qui a regroupé, les 28 et 29 septembre 2012 aux Andalouses, les associations qui militent pour la préservation du patrimoine, venues de 20 wilayas du pays. Il s'agit en premier lieu de créer une Fédération nationale des associations de préservation du patrimoine. Regroupant la majorité des associations travaillant sur la question, elle pourrait être une véritable «force de pression et de proposition».Le deuxième projet consiste à engager un plaidoyer pour instituer «les journées du patrimoine algérien» qui viendraient réactiver le très long mois du patrimoine, se tenant du 18 avril au 18 mai de chaque année, «dans un anonymat quasi total». Ces associations proposent donc des journées dans le cadre de ce mois et qui durerait un week-end. Durant ces quelques jours, toute la ville serait mobilisée autour de l'événement, les associations pourraient proposer un programme riche et varié où tous les édifices publics (wilaya, commune, musées), les sites patrimoniaux et monuments seraient ouverts au public gratuitement. Ces journées seraient différentes d'une région à l'autre et permettraient au public de se déplacer et participer à ces festivités en dehors de sa wilaya. Pour donner du poids à leurs démarches, les associations présentes ont rédigé un appel au président de la République. Eu égard à la situation dramatique dans laquelle se trouve le patrimoine algérien, il est proposé l'organisation des Etats généraux du patrimoine et la mise en place d'un observatoire «impliquant experts, journalistes et représentants de la société civile en charge des questions patrimoniales». Ces journées ont été portées par l'association «Bel Horizon», en partenariat avec les associations «Siga» de Témouchent et «Appat» de Tiaret. Financées dans le cadre du Programme de Coopération Pluri-Acteur (PCPA), elles viennent renforcer le réseau «Héritages pluriels» créé en avril 2004 à Oran et qui s'est déjà réuni deux fois à Tébessa et à Nedroma.