Université Sétif I : sit-in des étudiants de pharmacie Le problème de 13 étudiants du département de pharmacie, ajournés à cause d'un «TP» virtuel, refait surface. En guise de solidarité avec leurs camarades, plus de 100 étudiants de 4e année ont observé, hier matin, un sit-in devant l'administration de la faculté de médecine qui fait, selon les étudiants, la sourde oreille. «Nos camarades ont été ajournés pour des raisons non fondées et contraires à la réglementation. Dans un premier temps l'administration a procédé à leur exclusion du module. En constatant avoir fait une bourde, elle fait marche arrière pour les obliger à passer un contrôle de rattrapage dont l'issue était déjà ficelée d'avance. Etant des gens légalistes nous ne demandons qu'une contre-correction des copies de nos camarades qui ont tous obtenu plus de 10 de moyenne annuelle. A-t-on le droit de jouer avec l'avenir de ces étudiants qui s'illustrent dans presque tous les modules ? » s'interrogent les universitaires qui n'ont pas, disent-ils, l'intention de baisser les bras. «Nous voudrions par le biais de ces colonnes, interpeller les pouvoirs publics pour diligenter une enquête afin de faire la lumière sur cette affaire et mettre, le cas échéant, un terme aux abus de certains intouchables faisant de la faculté de médecine un bien privé», martèlent les jeunes pharmaciens, dans l'attente d'une utopique contre- correction qui fait apparemment «peur». K. B.
Lutte contre la violence dans les stades : des VIP « pyromanes » La commission de wilaya de lutte contre la violence dans les stades a été installée mercredi dernier (19 septembre) par le wali en présence des présidents de l'ESS et du MCEE, et des différents responsables concernés (DJS, Sûreté et Protection civile). Les présidents des clubs susnommés ont été sommés de désigner un porte-parole et d'installer des comités de supporters, ne devant pas s'immiscer dans les affaires relatives à la gestion des clubs. Les responsables de la direction de la jeunesse et des sports ont été instruits par le chef de l'exécutif pour améliorer les prestations de services au 8 Mai 1945 (Sétif) et Messaoud Zeghar (El Eulma) où la moindre commodité fait défaut aux habitués des lieux. Néanmoins les directives du chef de l'exécutif sont restées sans suite. Pour l'illustration, la tribune officielle (n'ayant rien d'officielle ou d'honneur) du 8 Mai 1945, devant en principe accueillir les personnalités, les officiels, cadres et sponsors du club, a, lors du dernier ESS-WAT, accueilli des gens n'ayant rien de «VIP». Profitant de la complicité et de la complaisance des «chargés» du protocole de l'OPOW, gratifiant les copains et amis d'une invitation donnant droit «gratis» à ladite tribune ces «VIP» d'un autre genre, ont, pour certains d'entre eux failli, ce soir-là, mettre le feu aux poudres. Ces gens qui ne sont pas à leur premier mauvais comportement, sont le plus souvent source d'insultes, de provocation et de disputes pour ne pas dire bagarres. La DJS et la direction de l'OPOW, vont-ils mettre un terme à cette nuisible pratique, entravant dans une grande mesure la commission de lutte contre la violence ? K. B.
SPA-Mami, un nouveau complexe en vue Dans le cadre de sa stratégie d'expansion, la SPA-Mami qui vient de bénéficier d'une parcelle de terrain (3 ha), située à la nouvelle zone industrielle, va réaliser un complexe doté de cinq lignes de fabrication de soda et de jus. Une fois achevé, le nouveau complexe générera pas moins de 200 postes d'emploi direct. A titre d'exemple, la première chaîne de soda en verre d'un litre est d'une capacité de 30 000 bouteilles/heure. La chaîne de fabrication de jus en emballage tétra-pack ou type gobelet produira 10 000 litres/heure. Pour Kamel Adiche, le président du directoire de l'entreprise, ce projet permettra au groupe Mami, un des leaders nationaux des boissons gazeuses, de franchir un autre palier. «Le groupe Mami qui rentre de plain-pied dans l'exportation caractérisée par de bons résultats est obligé de renforcer et moderniser son outil de production. Pour atteindre un tel objectif, nous comptons sur l'appui des autorités locales qui n'ont ménagé aucun effort pour soutenir l'investissement productif, et ce pour nous accompagner à surmonter certains obstacles», précise le principal cadre dirigeant de Mami. Leïla Benani