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Timgad
Eaux usées et faune aquatique
Publié dans El Watan le 01 - 08 - 2004

Avant d'être utilisées pour l'irrigation des terres et la consommation domestique par les villes de la wilaya de Batna, les eaux du barrage de Koudiet Medour de Timgad (Batna) sont déjà menacées par les quantités astronomiques d'eaux usées chargées de plus d'impuretés et de produits industriels mettant en péril la faune aquatique (les animaux qui vivent dans ou au bord de l'eau).
Ces eaux polluées risquent même de provoquer de nombreuses maladies aux baigneurs et des intoxications aux consommateurs des poissons pris dans les eaux du barrage. Des mesures draconiennes doivent être prises pour éviter l'irréparable en attendant la réalisation de la station de traitement des eaux usées dont les travaux n'ont pas encore été entrepris. La première source de pollution résulte de ces dizaines d'automobilistes qui viennent chaque jour décrotter leurs voitures ou faire carrément la vidange dans les eaux du barrage. Le phénomène est en train de prendre de l'ampleur. Certaines têtes de linotte et hurluberlus se donnent à cœur ouvert et font de cet acte incivique une mode. Les citoyens, qui ont eu l'audace de s'y opposer, ont été même insultés ou agressés physiquement. Si ces comportements pollueurs persistent, des conséquences très graves sont à craindre sur la faune aquatique. « Un véritable désastre écologique est à prévoir dans les jours à venir. Lorsque les eaux sont polluées par les produits chimiques et les rejets industriels, les algues et les végétaux profilèrent et asphyxient la faune aquatique », fait observer un technicien de l'agriculture. « Il ne manque que les lavandières et les laveuses de laine. Mais ne vous en faites pas, elles vont finir par venir si les autorités ne réagissent pas pour mettre fin à cette situation », nous avertit un citoyen de la ville de Batna, qui poursuit : « Des amendes doivent être infligées à ces pollueurs pour mettre fin à ces massacres. Des sanctions, dix fois plus sévères que le prix d'un lavage ou d'un graissage. » La deuxième source de pollution est celle des eaux usées provenant des zones urbaines et des matières d'entretien génératrices de multiples déchets chimiques dont des produits très dangereux pour l'environnement aquatique. En l'absence de traitements, les produits des deux stations d'essence, de la station de lavage et graissage, des garages qui s'occupent de l'entretien et de la réparation des voitures déversent des huiles usées et des matières chimiques dans le barrage. Pour les stations d'épuration et de traitement, les choses se déroulent au ralenti. Des études ont été effectuées par une équipe de spécialistes dépêchée d'Alger, mais les travaux de réalisation de cette station de traitement des eaux usées ne sont pas encore lancés. Ces eaux polluées sont aussi la courbe de maladies et sources d'intoxication pour les consommateurs de poisson pêché dans les eaux du barrage. La qualité des eaux du barrage est devenue un problème crucial que les autorités locales doivent prendre en charge très vite.

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