Dans un communiqué parvenu à El Watan, 22 associations de quartiers, organisées en forum au début de semaine, se sont adressées aux autorités civiles et militaires pour dénoncer haut et fort les mesures prises récemment par la wilaya en matière d'interface. Longtemps habituées au dialogue social avec les plus hautes instances administratives et électives de la région, telles que le wali, le P/APW, le P/APC..., celles-ci se trouvent subitement confrontées à une situation de rupture de contacts avec le premier magistrat de la wilaya, y compris avec son chef de cabinet fraîchement arrivé de Béchar ! Elles remettent en cause la décision de les faire recevoir par un fonctionnaire de la Drag désigné pour recueillir leurs doléances. De toute évidence, cette nouvelle démarche semble ne souffrir d'aucune imperfection sur le plan de la pratique administrative, puisque la Drag constitue l'émanation juridique des associations, à part le fait que c'est le wali lui-même, depuis son installation en 2004, qui avait instauré cette attitude organisationnelle, mieux encore, il a toujours veillé à son strict respect ! En outre, les associations considèrent que nul ne peut résoudre les problèmes posés à part un centre de décision. Dans le même communiqué en son point n°1, il est fait état de difficultés lors des journées de réception par le chef de daïra, à savoir que ce dernier est souvent pris. D'autres nombreux points sont cités et dont on citera, à titre indicatif, les correspondances demeurées sans réponse, la non-prise en charge des préoccupations des citoyens, l'absence totale des élus locaux à l'exception de celui chargé des affaires sociales à l'APC de Djelfa.