L'arsenal de textes régissant le mouvement associatif dans son ensemble a fait l'objet d'une rencontre débat animée par le directeur de la jeunesse et des sports (DJS), M. Guelil et le directeur du Centre d'information et d'animation de la jeunesse (CIAJ), M. Bourzem. Dans son allocution, le DJS informera que la mise en conformité des statuts se poursuit toujours, avertissant que les associations retardataires risqueront la privation de l'aide de l'Etat telle que remodelée par la circulaire n°3 du 11 février dernier émanant du ministère de la tutelle. Par ailleurs, M. Bourzem se lancera dans l'explication détaillée du nouveau dispositif de financement de projet ayant impact sur la jeunesse. « Ce sera un partenariat avec l'Etat qui consent 80% du montant du projet, quelle que soit la compétence territoriale de l'association », explique-t-il. Abondant dans l'esprit du document ministériel, l'orateur détaille : « Ces projets présentés par les associations s'intéressent à faire participer les jeunes, aux côtés de la société civile pour la lutte contre les fléaux sociaux, le chômage, la délinquance. A contrario, les actions tendant à la formation et au divertissement seront favorisées. » Une commission d'éligibilité, présidée par les services de la DJS, se prononcera, avant le 20 mai, et avisera la tutelle, le MJS, pour entériner et débloquer les fonds. Cela étant, les participants entre directeurs de maisons de jeunes et membres d'associations culturelles et sportives restent dans l'expectative, devant un « procédé tout nouveau, qui nécessite du temps pour son adoption », synthétiseront les commentateurs. En effet, la prolifération d'associations à la faveur de la loi 90/31 dépasse les 1000 et très peu activent sur le terrain.