Le laboratoire d'analyses médicales de la maternité prend en charge tous les diabétiques de la wilaya. Selon M. Khaldoun, le chef de service du laboratoire : « nous effectuons 1 450 actes mensuellement pour les trois bilans glucidique, rénal, lipidique. Nous travaillons de jour comme de nuit avec 9 laborantins ». L'association d'aide aux diabétiques a adressé plusieurs lettres de remerciement au service de la maternité pour la bonne prise en charge de tous les malades qui sont bien accueillis. Créée en décembre 1997, l'association de protection et de défense des malades mentaux ne ménage aucun effort pour essayer de régler les problèmes de cette frange de la population défavorisée. Le président, M. Hakoum, déclare : « nous avons saisi la DAS et l'APC pour l'insertion des malades mentaux légers dans le cadre du projet Algérie blanche » et d'ajouter : « nous avons recensé dans la wilaya 3 000 malades mentaux, nous avons pris attache avec le CFPA pour former des apprentis afin qu'ils puissent acquérir de la pratique. Nous avons déjà 4 machines à coudre. L'école pour les attardés mentaux de Dar Beïda est saturée. Il y a des enfants qui n'ont pas été inscrits, faute de place. Les classes sont surchargées. » « Pour la direction de l'Education, Il n'y a pas de classes réservées aux retardés mentaux », conclut M. Hakoum. Dans une pétition adressée à la presse et dont une copie est en notre possession, les habitants de la localité de Hammam Rabi, zone thermale et touristique, demandent à être raccordés au gaz naturel. Selon la centaine de pétitionnaires, « la bonbonne de gaz est peu disponible et atteint un prix exorbitant durant la période hivernale, à savoir 600 dinars, ce qui pénalise les petites bourses et les nécessiteux ». Selon leurs dires, « ce rêve peut se concrétiser, d'autant plus que la conduite principale de gaz, prévue pour desservir une autre localité, passe à 20 m de Hammam Rabbi. » L'association Kawkab El Fen, avec la participation des deux CFPA (Grina, Sidi Gacem), a exposé, durant une semaine, des habits traditionnels, de la broderie, des caches rideaux, du macramé, un travail effectué par les jeunes filles des centres d'apprentissage. Le programme des après-midi était riche et varié et comportait des groupes folkloriques, des danses modernes, des sketchs ainsi que de la poésie populaire. Selon le président de l'association Kawkabe El Fen, l'association compte 250 adhérents.