Pas moins de 50 000 lettres de doléances ont été adressées par les habitants de la capitale aux différentes administrations relevant de la wilaya d'Alger. Nos sources auprès de la wilaya d'Alger précisent que « la plupart de ces doléances concernent des problèmes relatifs à la voirie, à l'éclairage public, aux réseaux d'évacuation des eaux usées ainsi qu'aux questions en rapport avec le tissu urbain ». Nos sources attirent l'attention, en outre, sur le fait que le nombre de doléances adressées par les Algérois aux communes, daïra et autres administrations « sont en constante augmentation ». A titre de comparaison, on nous informe que « le nombre de doléances soumises en 2004 était d'environ 40 000. Une année plus tôt, ce nombre était moins élevé ». L'augmentation du nombre de doléances s'explique par les nombreux problèmes vécus au quotidien par les Algérois, mais surtout par le fait que les autorités tardent à répondre aux sollicitations des citoyens. Il est facile d'imaginer, à la lumière de ces données, que le nombre de doléances connaîtra une nouvelle augmentation durant l'année 2006. Nos sources assurent, par ailleurs, que le budget alloué à l'aménagement, a été revu à la hausse « mais sans que cela n'ait un impact sur le terrain ». D'après ces mêmes sources, la raison principale de la non-prise en charge des citoyens est liée au manque de coordination entre les différentes administrations. « Actuellement, les prérogatives de certaines administrations ne sont pas clairement définies, ce qui fait que nous ne pouvons jamais savoir qui doit faire quoi », affirment nos sources qui indiquent au passage que « certaines administrations n'informent pas la wilaya des travaux qu'elles effectuent. Ce qui complique davantage la situation ».