En dépit des nombreux problèmes que connaît la capitale, celle-ci recèle toutefois un certain nombre de possibilités, notamment en matière d'emploi en raison des investissements consentis durant ces dernières années dans la capitale et sa périphérie. Nos sources auprès de l'administration de la wilaya d'Alger nous révèlent que cette même administration estime le nombre d'emplois permanents et non permanents susceptibles d'être créés dans un futur relativement proche à 1,5 million. « Ce chiffre est justifié, affirment nos sources, par la mise en place et la future mise en place de nombreuses entreprises étrangères, notamment dans la capitale mais aussi des entreprises algériennes et des établissements commerciaux de différentes dimensions. » Nos sources précisent, à ce sujet, que les offres d'emploi devront être plus élevées dans le domaine des services et du commerce de façon générale, en raison de la vocation des entreprises installées ou devant être installées sur le territoire de la wilaya d'Alger. Notons au passage que d'après les chiffres officiels, le taux de chômage dans la capitale tourne autour de 15%. Il est à craindre, par ailleurs, que l'investissement massif dans la capitale provoque un phénomène d'exode difficilement gérable, puisque la plupart des entreprises opérant dans le domaine des services et du commerce optent pour la capitale, au moins pour un premier investissement. L'on peut espérer, toutefois, que le nombre de terrains de plus en plus restreint poussera les investisseurs à prospecter dans d'autres wilayas du pays, ce qui devra réduire à moyen terme la pression sur Alger. Nos sources assurent, par ailleurs, que vers l'année 2010, la capitale pourra offrir, en tout, 2 millions de postes d'emploi. « La wilaya d'Alger peut créer 50 000 nouveaux postes d'emploi chaque année. Cette augmentation pourra être stimulée à la fois par les investissements privés ou à travers les différents projets lancés ou devant être lancés par les pouvoirs publics », estiment nos sources. Il semble, pour ce qui est des projets de l'état, que les emplois susceptibles d'être proposés à l'avenir sont liés aux travaux publics en particulier, et ce, en raison du lancement de nouveaux projets dans ce domaine mais aussi la redynamisation d'un certain nombre de projets inachevés pour des raisons financières. « Outre le plan quinquennal, les possibilités d'emploi devront être plus nombreuses avec le lancement de projets entrant dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) et des plans sectoriels de développements (PSD) », indiquent nos sources qui feront remarquer qu'à la différence des années précédentes, « les pouvoirs publics disposent de moyens financiers conséquents ». On nous informe également que les entrepreneurs privés sollicités pour la réalisation de nombreux projets « sont aujourd'hui obligés de recruter davantage d'employés spécialisés dans différentes tâches en raison du nombre élevé de chantiers à réaliser ». Par ailleurs, la formule du pré-emploi, même si elle est loin de satisfaire financièrement les personnes concernées, est également considérée comme un plus en matière de lutte contre le chômage.