La suspension (quatre ans... à titre temporaire, selon la décision signée par le ministre de la jeunesse et des sports, Yahia Guidoum) de Chemseddine Belhadj de ses fonctions de président de la fédération algérienne d'escrime continue de susciter des réactions. La dernière en date est celle de deux internationaux représentants des athlètes, membres de l'assemblée générale, Raouf Bernaoui et Wassila Yemmi, qui ont adressé une correspondance (dont El Watan a obtenu une copie) au ministre de la jeunesse et des sports dans laquelle les deux athlètes fournissent leur « témoignage sur le déroulement de l'AG pour éclairer le ministre sur ce qui s'est passé le 9 mars 2006 ». Ils qualifient l'AG de « mascarade... nous sommes en possession d'un enregistrement qui dévoile presque l'ensemble de ce qui se complotait, contre le président et son bureau ». Bernaoui et Yemmi concluent « une sanction non méritée à l'encontre du président (Belhadj) par ceux-là même qui auparavant étaient à l'origine de l'effondrement de l'escrime algérien et qui reviennent par voie anti-démocratique à la tête de la FAE, que nous contestons au nom de la vérité ». Bernaoui et Yemmi ne sont pas les seuls athlètes qui ont pris fait et cause pour le président (suspendu) Chemseddine Belhadj. En effet, dix huit athlètes, membres de la sélection, ont signé une motion de soutien en faveur de Belhadj et contestent les nouveaux membres installés à la tête de la fédération. Affaire à suivre.