Hormis les cybercafés qui leur procurent une forme d'évasion, les jeunes de la commune de Larbaâ Nath Irathen vivent dans un marasme profond en raison du manque d'emploi, d'activités culturelles et de loisirs. Une situation qui les fragilisent et les rend plus vulnérables aux fléaux sociaux. De ce fait, la prise en charge effective de ces jeunes est impérative en vue de leur assurer les droits à la formation, à l'emploi, à la culture, au sport et aux loisirs. Le projet de réalisation d'un institut de formation professionnelle est mis aux oubliettes. S'agissant des perspectives de travail, la zone d'activité d'Aboudid censée être un générateur d'emplois est malheureusement détournée de sa vocation. Les unités Souk El Fellah, Edimco, Sonacom, Eniem sont laissées à l'abandon et les travaux de construction de 36 locaux pour les jeunes à usage professionnel sont à l'arrêt. L'absence de vie culturelle dans cette localité aggrave le malaise au sein des jeunes qui ne trouvent plus d'espaces de loisirs et de distraction. Un vide culturel induit par la léthargie du mouvement associatif culturel et du comité des fêtes de l'APC de Larbaâ Nath Irathen. On note aussi la fermeture des foyers de jeunes érigés dans les villages de cette commune. La réalisation d'une piscine olympique et d'un complexe sportif à la sortie est de la zone d'activité d'Aboudid sont renvoyés aux calendes grecques.