Même si des réunions se tiennent régulièrement entre les syndicats, les SGP, les groupes d'entreprises et les ministères de la participation, du Travail et de la Solidarité nationale, aucune décision de fermeture des entreprises de cuirs et textiles n'est prévue pour le moment, nous ont affirmé les patrons des deux groupes. Les pouvoirs publics, nous dit-on, effectuent actuellement une analyse de la situation de toutes les entreprises en vue de savoir lesquelles ne peuvent être récupérables. " Nous n'avons pas une idée précise des entreprises qui doivent être dissoutes. Le CPE pourrait, par exemple, prendre en considération le fait qu'une usine est la seule de la région... On ne sait pas quels paramètres vont-ils prendre en compte ", souligne M. Zaouidi, directeur du groupe " Leather industry ". Pour l'heure, assure les responsables du cuir et textile, aucun dossier n'a encore été transmis au Conseil de participation de l'Etat (CPE).