Après avoir demandé la construction d'un CEM et obtenu celle d'un groupe scolaire, les habitants des villages Aghbala, Tighzert, Iarichen et Tourkine dans la commune de Beni Djellil (Amizour) réclament aujourd'hui l'ouverture, pour l'année scolaire en cours, de cet établissement dont la fin des travaux aurait eu lieu, selon eux, il y a plus d'une année. Près de 200 de leurs enfants scolarisés au niveau du CEM de Tizi n'Sebt, sis à une dizaine de kilomètres du premier village, ajournent leur rentrée scolaire dans l'espoir de voir la demande de leur parents aboutir et pouvoir ainsi fréquenter un collège plus près de leurs domicile. Il s'agit, en fait, d'un groupe scolaire sis au centre du village Aghbala, constitué de 5 classes avec, entre autres, un logement de fonction, qu'ils demandent de transformer en nouveau CEM. Selon les villageois, l'infrastructure n'a besoin que du mobilier et de l'affectation d'une direction et d'un personnel pour son ouverture, les travaux de construction étant achevés en été 2003, sans un mur de clôture en dur. « Nous n'avons pas attendu aujourd'hui pour demander l'ouverture de cet établissement. Nos démarches datent depuis au moins avril dernier », nous dit un membre de l'association socioculturelle Timeghras du village Aghbala qui a initié en 1998 une pétition pour demander la construction d'un CEM. « Même si c'est avec un retard d'un mois ou deux, l'ouverture tant souhaitée de cet établissement pour cette année réglera beaucoup de problèmes », confie le représentant de l'association des parents d'élèves du même village qui rappelle que les enfants des villages sus-cités sont confrontés à plusieurs difficultés dues, entre autres, à l'éloignement du CEM de Tizi n'Sebt dont certaines classes de 7e AF auraient déjà pris 47 élèves (du moins en 1998). Les difficultés qu'ils rencontrent aussi dans l'absence, sinon l'insuffisance « criante » de moyens de transport et qui les contraindraient à parcourir de longues distances à pied.