Le festival du film amazigh sera institutionnalisé à partir de sa 7e édition, une décision parue dans le journal officiel n°6 du 5 février dernier. La nouvelle a été annoncée en début de semaine, lors d'une rencontre à la Bibliothèque nationale, consacrée à la projection des cinq courts métrages réalisés par les stagiaires de Ghardaïa. Pour le commissaire du festival, M. Assad, cette institutionnalisation, sans être une fin en soi, constitue un outil déterminant pour la réalisation d'une œuvre colossale, passionnante et créatrice. Après la projection des cinq œuvres, l'effectif du festival a repris la route pour Tizi Rached dans le but de poursuivre la formation qui s'étale sur quatre jours. Ce stage, qui se situe dans la continuité de celui de Ghardaïa, est consacré à l'écriture cinématographique. Il permettra aux stagiaires d'acquérir un minimum de culture dans ce domaine. Les trois premiers jours porteront sur la projection de quelques films classiques de l'histoire du cinéma mondial. Une occasion qui permettrait aux stagiaires de connaître la démarche de ces grands réalisateurs et d'analyser quelques séquences du film proposé par eux-mêmes. Aussi, ces ateliers seront une opportunité pour ces jeunes en pleine formation, afin de travailler à partir de ces quelques films et de réfléchir sur le court métrage, le documentaire ou la fiction qu'il sont amenés à réaliser prochainement. Le dernier jour, qui sera conduit par le réalisateur Pierre Fori, portera sur la présentation des mécanismes d'aides à la production, à la diffusion ainsi qu'à la création éventuelle de formation d'animateurs à dominante cinématographique, une séance qui sera marquée par la présence de producteurs algériens ainsi qu'un représentant de la télévision algérienne.