Djemila : menace de chute de pierres La chute de pierres des masses rocheuses attenant à la RN 77, est la hantise des citoyens de Djemila, l'ex-Cuicul qui abrite les vestiges des civilisations anciennes. A chaque changement climatique accompagné de vents, les grosses pierres envahissent la route nationale précitée. Celle-ci devient un véritable danger pour ces nombreux usagers. Sachant que l'ex-Cuicul qui se trouve à 52 km au nord-est de Sétif, est la destination privilégiée des visiteurs nationaux et étrangers, notamment les diplomates qui tiennent, à chaque déplacement dans les hautes plaines sétifiennes, à faire une virée à Djemila où les habitants attendent une réaction des autorités devant trouver une situation à un tel casse- tête. B. A.
Beni Aziz : le centre culturel menace ruine Toit percé, murs lézardés en de nombreux endroits, livres abîmés et matériel informatique détérioré, telle est la situation du centre culturel Messaoud Gueridi, de Béni Aziz, qui agonise depuis plus d'une année. L'état de l'infrastructure qui menace pourtant ruine, n'a pas offusqué outre mesure les responsables concernés. Les travailleurs et habitués de l'espace mettent en outre le doigt sur le manque de gaz de chauffage, sachant qu'ils ne peuvent résister au froid sibérien qui sévit actuellement à Béni Aziz, connue pour la rudesse de la saison hivernale. Craignant le pire, les usagers de la structure, bâtie, semble t-il, sur un terrain agricole et marécageux, implorent les autorités d'engager une opération de réhabilitation devant faire le bonheur de ses utilisateurs, notamment la masse juvénile faisant de l'infrastructure son espace de rencontre et de préparation des examens. L'appel des gens de Béni Aziz, l'autre martyre des événements du 8 Mai 1945, sera-t-il entendu ? Benabdallah A.
Bouandas : les pylônes électriques, juste un décor Les habitants de la commune de Bouandas (chef-lieu de daïra situé au nord de la wilaya) sombrent complètement dans l'obscurité, et ce dès le coucher du soleil. Et pour cause : aucun des innombrables poteaux électriques décorant la ville, n'est fonctionnel. Cet état de fait plonge l'une des plus importantes agglomérations du nord de la wilaya dans l'insécurité. La défaillance de l'éclairage public extérieur laisse le champ libre aux chiens errants et à ces cambrioleurs qui profitent d'une telle aubaine. Pour se dédouaner, les services de la municipalité pointent du doigt les différents mouvements de protestation. «Les lampes fonctionnaient jusqu'à ce que les habitants s'amusent à les casser lors des protestations ; toutefois, une réparation est prévue pour les prochains jours», dira, sous le sceau de l'anonymat, un proche de l'exécutif communal. A. M.
Bir El Arch : Bourezam à l'épreuve de l'hiver Les habitants de Bourezam, village relevant de la commune de Bir El Arch, sont angoissés à l'idée d'affronter les rigueurs de l'hiver à cause du retard enregistré dans le raccordement de leurs foyers au gaz naturel. Les multiples doléances adressées aux instances sont restées lettre morte. Tout comme les protestations menées, et qui n'ont donné aucun résultat. Selon les services de la municipalité, un budget a été bel et bien octroyé à une telle opération, mais celle-ci n'a toujours pas été concrétisée. B. A.
Circulation : les feux tricolores tombent en panne Rénovés dernièrement et à prix fort, les feux tricolores de certains axes routiers de la ville ne sont plus fonctionnels. Un petit détour du côté de l'intersection située entre le siège de la commune, le parc d'attractions et les 600 Logements, vous donne une idée sur la situation de ces feux. Perdurant depuis un certain temps, une telle panne n'offusque pas les gestionnaires de la commune. L'entreprise chargée de l'opération disposant sans nul doute d'un service après-vente, sera-t-elle appelée pour réparer ces feux et mettre par là même, un terme à ces pannes qui empoisonnent la vie des usagers de la route ? K. B.