Les habitants de la cité des 74 Logements sur 100, sise dans la commune phoenicicole d'Ourlel, à 48 km au sud-ouest de Biskra, ne savent plus à qui s'adresser, se plaignent-ils, pour que leurs habitations soient reliées au réseau de gaz de ville, et que leur îlot, construit en 1988 et mis à la disposition des bénéficiaires dix ans plus tard, soit l'objet d'un tant soit peu d'attention de la part de l'OPGI et des autorités compétentes. A l'opposé des autres quartiers de la commune, dans celui-ci, il n'y a ni éclairage public, ni aménagement urbain digne de ce nom et encore moins de végétaux d'ornement, ajoutent-ils. «Après la réalisation d'un vaste plan de raccordement de notre agglomération au réseau de gaz, tous les foyers d'Ourlel sont alimentés sauf le nôtre. Cela à cause d'un défaut de fabrication technique et architectural de nos bâtiments qui ont été réalisés sans les colonnes montantes par où passent les canalisations. Personne ne semble pouvoir prendre en charge cette anomalie dont nous ne sommes pas responsables. Avec ses murs décrépis et ses lugubres alentours, notre cité exhale la misère et le délaissement. Nous sommes exclus de tous les plans de réhabilitation, de rénovation ou d'embellissement des quartiers. Nous voulons juste une mise à niveau de notre quartier afin que l'existence de ses habitants soit conforme à celle des autres habitants d'Ourlel, voire de la wilaya de Biskra», a déclaré un représentant des habitants du quartier, H. Larbi.