Les étudiants de l'Université de Tizi Ouzou résidant dans la commune de Boudjima, usagers du transport universitaire privé, se plaignent de la vétusté des bus assurant la desserte. En effet, les bus datant pour la plupart des années 1980 tombent fréquemment en panne. De ce fait, les dizaines d'étudiants arrivent souvent retardataires aux cours et aux examens. Le problème des défaillances techniques des autocars compromet leur scolarité. «Avec l'arrivée de la saison hivernale, qui précipitera les fréquentes pannes des bus, nous risquons de vivre un vrai calvaire. Avec ces bus à moitié opérationnels, franchement nous appréhendons de pires situations», fulmine un étudiant en sciences économiques, venant de descendre d'un bus, dont le ronflement du moteur nous renseigne sur son état. L'année passée, au moins 5 pannes graves ont été enregistrées sur 4 bus, témoignent des étudiants.