Les habitants du quartier El Djoumhouria, dans la commune des Eucalyptus, souffrent le martyre à cause du manque de transport en commun. Ils réclament une solution au calvaire qu'ils subissent quotidiennement. Le transport en commun constitue un énorme problème pour les habitants du quartier El Djoumhouria relevant de la commune des Eucalyptus. En effet, prendre au quotidien le bus n'est nullement une tâche aisée pour ces riverains. Chaque jour qui commence dans la vie de certains citoyens est synonyme de lutte et de combat puisqu'ils sont exposés très tôt le matin à la «bataille» acharnée du transport en commun. Etudiants et employés sont soumis au même supplice. Ils ont appris, tous, à résister, voire à se battre, pour se procurer une place. Mais il n'est pas évident d'arriver à destination à temps, même si on se réveille de bonne heure. Les bus, pleins à craquer, où « même une guêpe ne saurait trouver place», ne s'arrêtent pas dans toutes les stations. «Les bus venant de Boumati et Meftah ne s'arrêtent que rarement en raison de la charge», nous dit un résidant du quartier qui attend un hypothétique bus depuis une demi-heure. «Ça devient un rituel auquel nous nous sommes habitués», dit-il, souhaitant que les choses changent. Un autre citoyen, employé dans une entreprise de construction dans la commune de Gué de Constantine, n'a pu cacher son agacement face à ce déficit qui le tourmente quotidiennement. Il souhaite une solution qui le soulagera de son calvaire. En fait, le nombre de bus affectés à cette ligne reste insuffisant par rapport à la demande exprimée par les usagers qui doivent souvent attendre 20 à 30 minutes au moins pour qu'un bus arrive. La vétusté des bus est un autre désagrément, certains usagers s'interrogent comment pareils engins peuvent encore circuler. En effet, ces autocars semblent remonter à la préhistoire et tombent souvent en panne. «On se demande si les responsables sont au courant de l'état de ces engins», se demandent-ils. «C'est inhumain de jouer avec la vie des gens de cette manière», concluent-ils.