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Nord-Mali : Paris persiste à marginaliser Ançar Eddine
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Publié dans El Watan le 23 - 11 - 2012

«S'il y a bien une leçon que nous enseigne l'accélération des négociations cette semaine à Alger, Paris et Ouagadougou, c'est que les Français et les Algériens sont sur deux voies opposées.»
Pour ce diplomate européen, il faut aller au-delà des propos diplomatiques et s'en tenir aux simples faits : pendant que Paris accueille des représentants du MNLA, Alger reçoit à nouveau une délégation du groupe islamiste nord-malien Ançar Eddine. «Paris joue la carte de l'aide aux rebelles touareg du MNLA, des encouragements pour qu'ils se constituent comme force à part entière et ne cherchent pas à s'associer à Ançar Eddine, que les Français persistent à considérer comme un groupe terroriste», explique une source au fait du dossier malien. «La France tient à la distinction entre laïcs (MNLA) et islamistes (Ançar Eddine) pour saboter la stratégie d'Alger qui veut intégrer Ançar Eddine dans le jeu politique et faire évoluer la solution politique globale», ajoute la même source.
La distinction entre groupes terroristes et mouvements islamistes touareg n'a été que récemment acceptée par Paris et presque à demi-mot. «C'est exactement, selon un diplomate, la distance qui sépare l'option militaire chère à la France du processus plus global que prône l'Algérie». Et l'enlèvement du Français (voir encadré) revendiqué hier par le Mujao, qui vient jouer les trouble-fêtes dans un processus délicat, complique la donne. Car si le président François Hollande a répété une nouvelle fois, mardi, que la France ne céderait pas aux pressions des preneurs d'otages, Paris veut toujours rester à la pointe d'une option militaire à court terme au Nord-Mali. De son côté, Alger vient d'obtenir un consensus international autour d'un plan politique plus global et étendu dans le temps (voir édito).
«L'intervention armée reste un recours ultime après l'épuisement de toutes les voies du dialogue, ce qui n'est pas encore le cas», déclarait hier au Soir d'Algérie Abdelkader Messahel, ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines. «L'Algérie prône une approche globale pour une solution qui, pour qu'elle soit durable, doit procéder d'une bonne analyse de la situation et d'un diagnostic juste. Nous voulons éviter la réédition de l'exemple de la crise libyenne lorsque nous avons attiré l'attention sur ses conséquences sur la sécurité et la stabilité régionales», a ajouté M. Messahel. Pour Paris, «l'établissement d'un dialogue entre les autorités de Bamako et les groupes non terroristes du Nord-Mali est urgent, au moment où le Conseil de sécurité des Nations unies, à la demande de l'Union africaine, s'apprête à autoriser le déploiement d'une force africaine», a déclaré hier le porte-parole du Quai d'Orsay, répondant à une question sur la visite de la délégation du MNLA en France.
«Conformément à la résolution 2071 du Conseil de sécurité des Nations unies, le dialogue que soutient la communauté internationale ne peut être envisagé qu'avec les groupes qui renoncent à la violence et acceptent l'intégrité territoriale du Mali», a ajouté le porte-parole français. Alger, pour sa part, met l'accent sur un autre aspect de la résolution onusienne : en détaillant les aides algériennes au Mali, M. Messahel rappelle que «l'ensemble de ces aides s'inscrit dans le cadre des résolutions 2056 et 2071 du Conseil de sécurité des Nations unies, relatives à la situation au Mali, qui ont demandé aux Etats membres à appuyer le Mali dans cette phase de transition».


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