Le Parti des travailleurs, réuni en session hebdomadaire, continue, quant à lui, sa bataille tous azimuts contre les privatisations. « Au moment où la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France sont secouées par des grèves générales contre la politique de l'UE », le secrétariat politique du PT relève « le cynisme du représentant de l'UE en Algérie qui, tout en reconnaissant les retombées néfastes de l'accord d'association sur la production nationale, préconise des recours, mais dans 5 ans, c'est-à-dire après la liquidation totale de notre tissu productif ». Dans ce contexte, le PT se dit solidaire avec les dockers, les travailleurs de la SNTA, de l'agroalimentaire, du textile et de Fital qui « s'opposent avec détermination à la privatisation/liquidation de leurs entreprises qui menace des centaines de milliers d'emplois permanents ». Le PT déclare être alerté par les travailleurs de différents secteurs, dont ceux du textile, sur les différentes formes de « chantage » exercées sur eux, dont le non-paiement des salaires, pour les contraindre à se résigner. Le parti de Louisa Hanoune considère qu'en voulant associer les syndicalistes dans ce « massacre », le département de M. Temmar veut réaliser « d'une pierre deux coups » : fermer les entreprises pour livrer le marché algérien aux multinationales et liquider l'organisation syndicale en transformant ses fédérations en « coquilles vides ». Le PT exprime, à ce propos, son « indignation » devant le harcèlement et les intimidations intolérables qu'exerce le ministre de l'Enseignement supérieur à l'égard des syndicalistes universitaires dans une « dérive totalitaire ».