Tous les aspects du secteur de la sécurité sociale à Constantine ont fait l'objet d'une attention particulière du ministre du Travail et de la Protection sociale, Tayeb Louh, lors d'une visite d'inspection effectuée jeudi dernier. C'est durant une longue halte marquée à l'agence siège de l'avenue Rabah Bitat que le ministre a pris effet des améliorations constatées en matière de service, même si beaucoup reste à faire pour alléger les procédures de remboursement et les longues pérégrinations des assurés. « Nous sommes tenus d'améliorer les services et contrôler rigoureusement les dépenses qui devront profiter à l'assuré et non pas aux rentiers et aux indus bénéficiaires », annonce-t-il. A ce titre, la CNAS de Constantine semble faire un effort notable en collaboration avec les associations des malades et le syndicat des pharmaciens d'officine. L'ouverture d'un nouveau centre de paiement à la rue Ben Meliek, que le ministre a inauguré officiellement durant la même journée, aura apporté une bouffée d'oxygène à la CNAS, surtout qu'il aura à traiter les remboursements de 5464 assurés, dont 941 bénéficient du système du tiers payant. Dans ce dernier volet, la mise en application des nouvelles procédures relatives au carnet du tiers payant semble diminuer considérablement les dépenses de la caisse d'assurances durant le 1er trimestre de cette année, selon les affirmations de Malek Oudina, directeur de la CNAS de la wilaya de Constantine. Les problèmes d'exiguïté des centres de paiement, situés dans les quartiers à forte tension, ont été soulevés au premier responsable du secteur, même si le wali de Constantine a manifesté une grande disponibilité à étudier avec les concernés les moyens à mettre à la disposition de la CNAS pour lui assurer des locaux convenables faisant partie du patrimoine de la wilaya. Le seul point noir demeure tout du même le contrôle médical non inscrit au programme de la visite ministérielle. Malgré la dispension des malades chroniques et des personnes âgées bénéficiant d'un contrôle à domicile, les assurés continuent de déplorer les lenteurs que les responsables de la CNAS incombent au nombre important des assurés, reçu chaque jour face à un nombre réduit de médecins.