Samedi 1er décembre. Lecture publique. Alger. 15h. Lecture publique à l'occasion de la sortie du recueil de nouvelles Guentra, sous le thème «Raconte-moi ta liberté». A l'espace interface médias. Rue Larbi Ben M'hidi, n°55A. 4e étage. L'idée est toute simple. 2009, la plateforme du blog algérienne dzblog ferme ses portes. Depuis plusieurs années déjà, de nombreux blogueurs algériens, résidant en Algérie et ailleurs, partageaient, sous forme de billets, des envies, des émotions, des coups de cœur, mais aussi pour certains de la poésie et de la prose. Naziha, l'une des initiatrices de Guentra, se souvient : «Nous avons alors voulu créer un espace où de jeunes talents pourraient se retrouver (aussi bien en matière de littérature qu'en matière d'arts plastiques ou de photographie.) autour d'un thème. Très vite, le choix du mot Guentra («disponible ou pont» en arabe) coulait de source. Ce serait une forme de passerelle entre différentes générations, différentes nationalités, différentes formes d'expression». La première thématique de cette revue est une demande : «Raconte-moi ta liberté». Dans cet intitulé se trouve la notion de «conte», de narration, mais aussi de liberté, donc d'un concept, Naziha s'explique : «Nous avons pensé à plusieurs thèmes avant de lancer l'appel à contribution, et puis celui de la liberté s'est révélé comme une évidence. Puisqu'au moment de lancer le projet, nous nous sentions «libres» d'envisager, d'innover, d'imaginer, de créer tout simplement. Par contre, il ne s'agit surtout pas d'un manifeste, il s'agirait plutôt d'un état d'esprit. Nous voulons faire rencontrer des personnes tournées vers la création, tournées vers des formes d'art que l'on peut inviter dans un format papier.» Et maintenant on va où ? Plusieurs projets découleront de Guentra, dont des expositions à l'occasion de la sortie des prochains volets de Guentra, réunissant peintres, dessinateurs, plasticiens, photographes, des récitals, des lectures et adaptations de textes, ainsi que des ateliers d'écriture.