Les citoyens de la commune d'Aït Aggoucha désespèrent de voir enfin la route reliant le chef-lieu de leur localité à celui de Larbaâ Nath Irathen, goudronnée et réhabilitée. Long d'à peine quatre kilomètres, cet axe routier se dégrade de jour en jour à telle enseigne qu'il est devenu, au gré des saisons, impraticable forçant de fait les usagers à emprunter le détour que représente la RN15, long de 7 km. La colère ne cesse de monter chez les transporteurs et les particuliers qui n'ont pas cessé d'en appeler aux autorités. Nids-de-poule, crevasses, affaissements et rétrécissement, tel est le spectacle qu'offre ce chemin négligé et pourtant stratégique. Un laisser-aller d'autant plus inacceptable que cette route traverse en sus du village d'Aboudid, la zone d'activité du même nom et dessert un collège et deux cités résidentielles. Actuellement, fui par les automobilistes, il est attendu des pouvoirs publics de daigner le réhabiliter et soulager des milliers d'usagers d'un calvaire quotidien. Un revêtement qui devra être accompagné de l'aménagement des accotements et des caniveaux pour le ruissellement des eaux de pluie dans une région nichée à près de 1000 m d'altitude.