Unique bailleur de fonds depuis l'accession de Larbi Abdelilah à la tête de la société du Mouloudia d'Oran, Ahmed Belhadj ne veut plus travailler dans l'ombre. Sur conseil de ses proches collaborateurs, le propriétaire du très branché complexe de loisirs de la corniche oranaise, Mezghena, a l'intention de prendre les devants. Une raison palpable le pousse en effet à passer au statu numéro 1 dans la hiérarchie du Mouloudia d'Oran. L'actionnaire majoritaire, qui subventionne pratiquement tous les frais de l'équipe et qui sait mieux quiconque qu'il va encore dépenser de l'argent en prévision d'un recrutement qu'il juge obligatoire cet hiver, veut contrôler lui-même les dépenses et par là même assumer ses responsabilités. Ayant entamé son travail de sensibilisation au sein des supporters dont une partie a accroché des banderoles pour le soutenir, «Baba» compte frapper un grand coup en matière de recrutement, façon pour lui de gagner une fois pour toutes la confiance des fans du Mouloudia plus que jamais divisés. «Oui, la présidence du club m'intéresse. Je suis prêt sur le plan financier à prendre en charge les frais du Mouloudia», nous dira Ahmed Belhadj qui semble être bien conseillé puisqu'il n'a pas encore décidé quand il convoquera le CA pour accéder à la présidence. Belhadj attend en effet la décision du tribunal concernant l'affaire qui oppose Djebbari au duo Abdelilah-Baba. Pour le moment, Ahmed Belhadj concentre ses efforts sur les deux prochains matches de la phase aller où il veut voir l'équipe terminer avec un bon pactole de points avant qu'il ne prenne d'une manière officielle la présidence. Son second objectif est de réaliser un recrutement de choix. Il affirme à ses proches d'être en contact très avancés avec cinq grosses pointures du championnat algérien. Sans dévoiler leur identité, «Baba» révèle que ces éléments sont très compétitifs et qu'il ne s'agira pas de joueurs ayant déjà quitté l'équipe cet été. Cela passe au moment où Djebbari est en train de solliciter toutes les voies de justice pour avoir gain de cause dans son affaire contre l'actuel PDG et reprendre la présidence.